Des chenilles par milliers font des ravages en décimant les arbres de leur feuillage. Cet insecte défoliateur se déplace aux abords des routes et grimpe sur certaines bâtisses. Mais elles ne représentent aucun danger « elle est toujours présente en forêt, mais toujours en très faible quantité, mais au trente à quarante ans environ la population explose  » révèle Daniel Gautreau, coordonnateur des Espaces Verts pour la Municipalité d’Edmundston.

La Ville d’Edmundston veut laisser faire la nature et attendre que l’épidémie passe d’ici un mois, tout en nettoyant les secteurs achalandés « il faut laisser la nature aller ça va passer. Les arbres ont des réserves ils vont pousser d’autres feuilles. Nos équipes passent régulièrement nettoient les surfaces puis ils enlèvent les chenilles» poursuit Daniel Gautreau.

Contrairement à la Municipalité de Grand-Sault qui a fait face à une défoliation sévère l’année dernière « certains sites touristiques à proximité des endroits commerciaux aussi sur le boulevard Broadway il y a déjà eu de l’épandage de fait pour permettre de contrôler cet insecte-là. Évidemment on peut seulement le contrôler et non l’éradiquer » expose Éric Gagnon, directeur général pour la Municipalité de Grand-Sault.

Le Jardin botanique du Nouveau-Brunswick aussi est confronté aux chenilles « ça a commencé vendredi matin, on a été obligé d’arroser, c’est sûr qu’il y a des feuilles qui sont parties un peu là mais malgré tout ce n’est pas si pire on a quand même contrôlé » précise Josée Bérubé, directrice du lieu touristique.

Il est possible de lutter contre sa prolifération avec du savon à vaisselle et un insecticide biologique entre autres « on préfère que les gens n’arrosent pas avec du poison dans les arbres, car là ça peut créer d’autres problèmes » explique le coordonnateur des Espaces Verts d’Edmundston.  « On a une solution qu’on utilise avec du détergent du savon vaisselle puis qu’on utilise sur les arbres, ça fonctionne quand même bien » ajoute Josée Bérubé.

Leur infestation est cyclique et devrait probablement se répéter la saison prochaine «le pic donc on souhaite que ce soit cette année et que ça aille s’estomper par la suite, mais après ça on n’en verra plus pendant 25 30 ans » rassure Daniel Gautreau. « On espère que ça n’ira pas plus que les trois semaines qu’on nous avait dit » confie la directrice du Jardin Botanique du Nouveau-Brunswick.