Moule zébrée : une situation sous contrôle à Edmundston
Publié le 28 octobre 2024 à 16:08, modifié le 28 octobre 2024 à 16:08
Par: Mylene Thomas
La situation de la moule zébrée demeure sous contrôle dans la Ville d’Edmundston malgré la présence de cette espèce envahissante. Le but reste néanmoins de lutter contre sa prolifération dans les autres cours d’eau.
C’est une bonne nouvelle. Après s’être implantée sur le barrage hydroélectrique du Madawaska il y a plus d’un an, la situation de la moule zébrée est finalement gérable selon des experts « il y a un petit peu de moules zébrées sur le barrage, mais ce n’est rien de dramatique pour l’instant, ce n’est pas quelque chose qui va empêcher donc énergie Edmundston de produire de l’électricité dans la rivière Madawaska ou va bloquer des tuyaux» a expliqué Charles Oneil Crites, président du CA de la Société d’aménagement de la rivière Madawaska et professeur de chimie à l’Université de Moncton, Campus Edmundston. «La situation est sous contrôle justement parce qu’il y a eu vigilance puis c’est quelque chose qu’il va toujours devoir faire dans l’avenir» a souligné Clémence Mercille, agente en communication de développement durable à la CSRNO.
Ce sont pourtant 330 millions de larves qui sont de passage chaque jour dans la rivière Madawaska, mais ce cours d’eau réduit considérablement les risques de prolifération « si on pense qu’il y a eu des milliards de larves qui sont passées dans un été puis on en a une quelques centaines quelques milliers c’est comme gagner à la loterie. La minute où il y a un peu de courant la dynamique de peuplement est beaucoup moins importante » a précisé Charles Oneil Crites. «Il y a beaucoup de boues quand même au fond de la rivière eux autres préfèrent les surfaces solides » a ajouté Clémence Mercille.
Toutefois, il est impossible d’éradiquer complètement la moule zébrée. L’objectif est d’atténuer ses effets «c’est un problème qui est là pour rester. On est dans une optique de contrôle » a ajouté le président du CA de la Société d’aménagement de la rivière Madawaska et professeur de chimie à l’Université de Moncton, Campus Edmundston. « Il est trop tard pour la rivière Madawaska, mais il n’est pas trop tard pour nos lacs» a déclaré l’agente en communication de développement durable à la CSRNO. « C’est de les gratter, les retirer, la contrôler parce qu’on sait que quand elle est installée c’est très difficile à s’en sortir » a commenté Éric Marquis, le maire de la Ville d’Edmundston.
Les amateurs de sports nautiques doivent poursuivre leurs efforts et continuer à nettoyer leurs bateaux «la menace si vous voulez est à nos portes, il y a quand même beaucoup de personnes qui vont utiliser différents cours d’eau dans une même semaine » a exposé Charles Oneil Crites. « Nettoyer à grande eau et à l’eau chaude aussi» a détaillé le maire d’Edmundston. « On peut dire que la station lavage du Lac Baker a probablement beaucoup aidé même chose avec le jardin de la République » a développé Clémence Mercille.
Selon elle, il faudra demeurer vigilant puisque d’autres espèces envahissantes comme le myriophylle à épis pourraient trouver refuge dans les étendues d’eau de la province.