Edmundston : la force policière adopte les caméras corporelles
Publié le 13 mai 2024 à 16:13, modifié le 13 mai 2024 à 16:13
Par: Mylene Thomas
La Force policière d’Edmundston adopte officiellement le port des caméras corporelles sur ses patrouilleurs. Après un projet pilote de plusieurs mois, les caméras ont prouvé leur efficacité lors des opérations policières.
Après avoir tous été formés, les policiers d’Edmundston portent désormais la caméra sur soi. Elle est fixée sur leur uniforme à chaque intervention policière.« On adopte les caméras corporelles pour assurer une transparence et assurer la sécurité de nos policiers et de nos citoyens, ça va être utile pour nos policiers. Ça ne change pas l’interaction policière en soi » révèle François Lévesque, chef adjoint de la Force Policière d’Edmundston.
Pendant l’intervention, le policier déploie sa caméra pour démarrer l’enregistrement. Il devient visible avec un signal sonore et des lumières clignotantes.« C’est légiféré on a une caméra, mais on a des normes standards provinciales. Les policiers n’ont pas juste une caméra il y a un bon gros sens quand même puis il faut démêler interaction à intervention policière » précise t-il.
Les images servent de preuves et facilitent ainsi les enquêtes. La pratique est strictement encadrée, les images sont conservées sur un serveur sécurisé et crypté. « On a eu une intervention donc une plainte qui était frivole à ce niveau-là ça nous a permis de visionner pour voir que ce n’était pas vraiment, ce qui était rapporté n’était pas vraiment ce qui s’est passé. Une image vaut mille mots » explique le chef adjoint de la Force policière d’Edmundston.
Une manière aussi de visionner leurs interventions policières. « On peut apprendre OK on a bien fait les choses est-ce qu’on peut s’améliorer ou on a fait un super bon travail. On voit exactement ce qui s’est passé donc faut l’utiliser à notre avantage » ajoute t-il.
Les caméras vont ainsi garantir plus de transparence dans les relations entre les forces de l’ordre et les citoyens. « Une période d’adaptation aussi autant du citoyen puis on va s’ajuster ça ne veut pas dire qu’on va avoir une recette parfaite au départ même s’il y a eu projet pilote faut quand même évaluer si on peut avoir des améliorations à apporter » dit François Lévesque.
Les agents disposent pour le moment de 16 caméras. « Est-ce qu’on a besoin d’autres caméras ? Il y a un coût associé pour l’instant c’était d’équiper nos patrouilleurs » conclut le chef adjoint de la Force policière d’Edmundston.