Les esprits se sont échauffés hier soir lors de la séance du conseil de Saint-Honoré. Des résidents souhaitaient obtenir des réponses à leurs questions face au congédiement soudain d’une technicienne de loisirs.

« Est-ce que ça a répondu à toutes les questions, pas vraiment. Les citoyens sont encore un peu en grogne. »

« Elle était vraiment aimée du milieu. On ne peut rien faire sur la décision du conseil, ce n’est pas nous les patrons. Mais je pense que les gens ont eu leurs réponses on va vivre avec on n’a pas le choix. »

Près d’une cinquante de personnes étaient présentent. On rappelle que l’ancienne technicienne de loisirs, qui a été congédiée sans préavis lors d’une séance extraordinaire, déplorait que le conseil ne l’ait pas rencontré avant d’en faire l’annonce lors d’une séance diffusée en direct sur la page Facebook de la municipalité. Les citoyens évoquaient que la mise à pied de l’employé n’aurait pas dû se faire publiquement et d’autres remettaient en question les procédures du conseil.

« On est juste un petit village, puis si on commence à brasser d’un bord pis de l’autre. C’est le parlage qui détruit. C’est juste ça. il faut rester unis. »

« C’est sûr que oui l’écho qu’on avait dans le village s’était vraiment très divisé. »

Bien que le conseil ne soit pas entré dans les détails concernant le remerciement de l’employée, il s’est toutefois adressé à la population par l’entremise d’un communiqué avant la période de questions.

« Nous on avait choisi la transparence quand on a été élu. Donc nos séances sont toujours publiées sur Facebook. On a fait ça selon les règles de l’art. », mentionne Andrée Dubé, mairesse de la municipalité de Saint-Honoré.

Ce dossier divise actuellement les élus ainsi que les citoyens. Toutefois, pour qu’un congédiement soit effectif, la municipalité doit obligatoirement adopter une résolution.

« Bien si on peut dire une chose, il y a des gens qui se sont intéressés à la politique municipale et on entend leur mécontentement. », indique la mairesse.

La municipalité ne souhaite pas en dire davantage. Le dossier pourrait se retrouver devant les tribunaux, puisque l’employée renvoyée entend contester son congédiement.