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Vol en sol mexicain : 130 employés d’Alstom de La Pocatière subissent les contrecoups

Publié le 6 avril 2021 à 17:20, modifié le 6 avril 2021 à 17:30

Par: CIMTCHAU

Plus d’une centaine d’employés d’Alstom à La Pocatière seront mis à pied en raison d’une situation particulière.  C’est que des pièces ont été volées dans une usine au Mexique, au début mars.

 

 

 

Un total de 130 employés seront touchés par cet arrêt soudain des opérations. L’un des porte-paroles d’Alstom Canada nous confirme que « cet incident survenu à HueHuetoca a un impact sur les chaînes de production de La Pocatière, en mentionnant que 70 d’entre eux ont été mis à pied, le 2 avril dernier pour une période de plus de six mois. Alstom a bien entendu déposé plainte et une enquête est en cours avec les autorités locales. Une évaluation préliminaire a immédiatement été lancée pour déterminer les pertes et investiguer quant à de potentiels impacts sur les projets en cours. » En effet, l’entreprise doit ainsi suspendre la production des trains AZUR, destinés au métro de Montréal.

Les 60 autres travailleurs sont toujours dans l’incertitude. Alstom parle plutôt d’un remaniement des effectifs à l’intérieur même de l’entreprise, mais rien n’a été confirmé pour le moment. Pour ces employés, ce n’est pas la première fois qu’ils doivent faire face à une situation de la sorte. Une nouvelle qui fait encore réagir.

« Je trouve ça de valeur pour eux. Qu’est que tu veux qu’on dise. On n’est pas à l’abri de ça » ;

« Ils n’avaient pas le choix. Au niveau de la rentabilité » ;

« Je ne suis pas touché, mais il n’y en a plusieurs qu’ils le sont. Moi, je n’ai pas de commentaire, mais je trouve ça ordinaire. »

La confiance demeure

Pour sa part, le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon, se dit confiant qu’Alstom trouvera une solution rapidement et que les impacts seront ainsi minimisés.

« Toutes les fois, ils se sont relevés. À chaque fois, cette entreprise-là a été capable de perdurer. Moi c’est cette optique-là que je vois. Quelqu’un va peut-être dire que c’est un éternel optimisme, mais que veux-tu, c’est mon rôle », affirme l’élu.

Il demeure également confiant que la main-d’œuvre qualifiée demeura dans la région.

« Il y a des contrats qui s’en viennent. Je pense qu’il faut capitaliser sur ça parce que quand tu as un creux pendant quelques mois c’est quand même moins pire. Tu as ton expertise, tu ne la perds pas, mais si jamais  il n’y avait plus d’espoir, là je comprends que ça serait beaucoup plus grave un exode des cerveaux », renchérit Sylvain Hudon.

Rappelons que Québec a octroyé en mars près de 56 millions de dollars à Alstom pour assurer la pérennité de son usine au Kamouraska.