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Usine de cannabis: un projet bien accueilli à Petite-Rivière-Saint-François

Publié le 22 août 2018 à 16:29, modifié le 22 août 2018 à 16:40

Par: CIMTCHAU

Tel qu’annoncé mardi, Petite-Rivière-Saint-François pourrait accueillir dans les mois à venir une usine de production et de transformation de cannabis. Une idée plutôt bien accueillie, mais plusieurs citoyens se demandent comment le promoteur réussira à combler les 400 emplois nécessaires à son fonctionnement.

Si le Groupe Kaméléon obtient le feu vert de Santé Canada pour son projet d’usine de cannabis à Petite-Rivière-Saint-François, la construction débuterait au printemps prochain, pour une ouverture à la fin de 2019.

«On veut utiliser tous les éléments de la plante. On installe un peu plus de 500 000 pieds de serres. Nous, on veut vraiment se concentrer sur du cannabis à des fins médicales et thérapeutiques, ainsi que pour le cosmétique. Ça peut être des crèmes, ça peut être des shampooings, ça peut être des rouges à lèvres», énumère le vice-président du Groupe Kaméléon, Martin Dufour.

C’est  en bordure de la route 138, tout près de l’entrée de la municipalité, mais du côté Nord, que pourrait être construite l’usine. Comme la loi l’exige, aucune résidence, ni établissement scolaire ne se trouvent à proximité.

«On est vraiment à un niveau très élevé de sécurité, autant sécurité physique que de sécurité du produit», assure Martin Dufour, en parlant du projet Altitude 640.

«Ça ne sera pas un comptoir de vente. C’est clôturé. Je comparerais peut-être même ça à l’arrivée d’un pénitencier. Des projets créateurs d’emplois, on ne peut pas être contre ça», explique le maire de Petite-Rivière-Saint-François, Gérald Maltais.

Avec le problème de main-d’œuvre qui perdure dans la région, plusieurs se demandent comment les 400 emplois seront comblés.

«Dans le domaine du cannabis, il y a comme un engouement. On est déjà inondé de demandes. Aussi, ça va être des emplois de qualité, des emplois bien rémunérés, avec de très bonnes conditions. On sait que dans Charlevoix, la plupart des emplois sont des emplois saisonniers. On arrive avec une offre d’emplois à temps plein», assure le promoteur.

Le groupe s’engage à mettre sur pied une fondation pour aider les organismes de la région et tenir des séances publiques d’informations une fois que le projet sera confirmé.