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Une trentaine d’arbres coupés par des chasseurs?

Publié le 30 octobre 2017 à 12:00, modifié le 31 octobre 2017 à 13:00

Par: CIMTCHAU

Un résident de Pohénégamook a découvert une trentaine d’arbres coupés sur les terres publiques. Rosaire Fournier croit que des chasseurs ont agi sans permis. Une scène désolante, qu’il s’explique mal.

L’homme de 82 ans marchait en forêt quand il a vu la dévastation. «Ce que je vois, c’est un massacre. C’est détruire la vie pour rien», a déclaré Rosaire Fournier.  Plus d’une trentaine d’arbres ont été abattus, incluant des frênes. «Pourquoi jeter des arbres pour rien? Ce sont des arbres qui sont bons.  Dans 10 ans d’ici, ils vont couper des beaux arbres. Ils sont sains. Ils ne sont pas malades», a-t-il fait remarquer.

Un bloc de sel laisse présumer que ce sont des chasseurs qui ont effectuer la coupe.  «Le bloc de sel, c’est pour attirer le chevreuil et l’orignal», a expliqué Rosaire. La destruction s’étend sur une distance d’environ 50 mètres. «Ils appellent ça des couloirs pour voir l’orignal ou le chevreuil.  Proche de même, ils peuvent le tirer à l’arbalète », a-t-il souligné.

Une plainte a été déposée au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Selon les éléments de preuves recueillis, des accusations pourraient être déposées contre les responsables.   «Les gens qui peuvent être condamnés s’exposent à des poursuites qui peuvent aller jusqu’à 5000$, avec un minimum de 300$ pour chaque chef d’accusation», a indiqué le coordonnateur aux opérations de la Direction de la gestion des forêts du Bas-Saint-Laurent du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Pettigrew.

L’article 227 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier interdit la coupe de bois sans permis d’intervention, un geste pris très au sérieux par le ministère.  «C’est grave parce que le gouvernement du Québec investit des sommes importantes pour l’aménagement forestier, on prépare le terrain, on reboise, on effectue des travaux sylvicoles.  On estime ces travaux à 5000$ par hectare», a-t-il ajouté. Au Bas-Saint-Laurent, une quarantaine de  signalements de coupes illégales ont été répertoriées l’année dernière.