La politicienne de 33 ans s’est confiée publiquement sur le parcours du combattant pour les couples comme le sien, incapables de concevoir un enfant.

Elle a subi des injections quotidiennes, enduré les nausées, sans parler des montagnes russes d’émotions.

La facture est aussi salée. Kariane Bourassa et son amoureux ont investi 40 mille dollars.

Étant donné que son conjoint avait déjà subi une vasectomie, ils n’étaient pas admissibles au programme du gouvernement, qui paie pour un traitement de fécondation in vitro.

Les élus de l’Assemblée nationale n’ont pas droit à des congés parentaux, mais la députée aimerait prendre quatre mois possiblement, pour son nouveau-né, dont la naissance est prévue en novembre.

En entrevue au Journal de Québec, elle s’exprimait ainsi :

«Je sais que le désir d’être parent n’a pas de prix, mais ça a des impacts», glisse-t-elle. Si elle fait un bon salaire comme députée, la jeune femme a dû renoncer à cotiser à des RÉER ces dernières années et retarder son projet de devenir propriétaire.

La députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré n’oubliera évidemment jamais ce moment. Lorsqu’elle a reçu l’appel fatidique, elle faisait visiter son comté de Charlevoix à une délégation de députés marocains et devait livrer un discours. Elle a enfoui sa peine au fond d’elle-même pour quelques heures.

«Je suis allée faire mon discours, j’ai fait visiter toute la journée à la délégation, puis en arrivant chez nous, j’ai passé la porte et là, je me suis effondrée. Je pense que j’ai pleuré pendant deux jours», citant l’ex-journaliste dans le quotidien de Québec.

Crédit photo: Journal de Québec