«Oh zut, on aurait dû mettre notre nom pour aller dans les unités modulaires!» s’exclame la présidente de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Edith Samson. Un commentaire qui pourrait être fréquent en cette rentrée scolaire, alors que plusieurs élèves découvriront leur nouvelle classe, fraichement sortie de l’usine.

« Vers la fin, quand on a eu fini d’installer un peu, des professeurs sont venus voir,  ce sont leurs futurs lieux de travail. En tout cas, jusqu’à date, on a de bons commentaires, même de très bons commentaires.» explique le président du Groupe Caillouette & Associés, Bernard Caillouette.

Ces unités modulaires ont été pensées et construites par une entreprise de la région, à Saint-Pascal, un contrat de 700 000$. « On n’est pas les seuls à être capable d’en fabriquer au Québec, on s’entend, mais c’est le fun que, on parlait des taxes et des impôts. Là ils sont dépensés ici, ce sont des travailleurs d’ici qu’ils l’ont fait pour des gens d’ici» ajoute M.Caillouette.

Il s’agit d’un environnement moderne et accueillant afin de permettre aux jeunes de bien fonctionner en classe. Selon le président du Groupe Caillouette & Associés « dépendant des écoles, il y a une différence avec les écoles un peu plus âgées. Ce sont des classes qui sont climatisées, qui sont chauffées, au goût du jour avec les tableaux interactifs et ses choses là.

L’École de Saint-Modeste accueille déjà trois classes modulaires. Trois autres seront installées prochainement à l’École internationale Saint-François-Xavier de Rivière-du-Loup. La patinoire municipale devra d’ailleurs être détruite afin de faire place au bâtiment, qui accueillera ses premiers élèves cet automne. Selon la présidente de la commission scolaire, les classes seront prêtes à la « fin octobre, possiblement, si tout va bien. Les élèves pourront entrer à l’école de façon épanouissante sans problème. »

Une fois les besoins comblés à Saint-Modeste et Rivière-du-Loup, ces annexes pourront être transportées vers d’autres écoles du Québec afin de répondre au manque de classes et faire voyager l’expertise de la région.