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Une nouvelle mobilisation pour lever l’état d’urgence au Nouveau-Brunswick

Publié le 4 juillet 2020 à 17:27, modifié le 7 juillet 2020 à 09:49

Par: CIMTCHAU

Environ 70 personnes se sont retrouvées samedi après-midi à l’aéroport de Saint-Jacques. Une 2e manifestation, pour demander la levée de l’état d’urgence au Nouveau-Brunswick.

 

ANDRÉ NADEAU | Co-organisateur néo-brunswickois de la marche

GILLES LEBOUTHILLIER | Citoyen québécois

BERNADETTE LAVOIE | Citoyenne québécoise

ANDRÉ COTÉ | Hôtelier d’Edmundston

JULES BOSSÉ | Président

 

 

Le drapeau canadien flottait à l’envers samedi lors du rassemblement. Un signe de contestation pour les organisateurs de la marche. « Après 3 mois de mesures d’urgence, je pense qu’on est assez humain pour vivre avec ça et les appliquer sans avoir à mettre des barrières entre les familles, entre les provinces, » explique le co-organisateur néo-brunswickois de la marche, André Nadeau.

La circulation est de nouveau possible entre les provinces de l’Atlantique depuis vendredi mais toujours pas entre le Nouveau-Brunswick et le Québec. Une injustice pour de nombreuses familles. « C’est tout à fait inhumain. Regardez après ça, pour ajouter l, insulte à l’injure, je n’ai pas eu le droit d’aller aux funérailles de mon père. Je ne suis pas sortie de Notre-Dame-de-Dégelis depuis 2 mois ou est ce qu’on n’avait eu aucun cas, » s’indigne ce résident du Témiscouata, Gilles Lebouthillier. « J’ai un fils qui est à Edmundston et s’il veut venir nous voir au chalet qui est juste à 20 Minutes, 30 km, l’air pur et tout, quand il retourne chez lui, faut qu’il fasse une quarantaine de 14 jours alors qu’il n’y a aucun cas chez nous, » ajoute sa conjointe, Bernadette Lavoie.

 

Une catastrophe aussi pour l’économie locale. « Aux îles de la madeleine l’été il y a environ 70 000. Visiteurs et il doit y en avoir 90 % qui transitent par le Nouveau Brunswick et l’île du Prince Edouard qui ne passeront pas cette année, qui ont changé leur plan de vacances. Cette manne-là qui allait dans les hôtels, les restaurants du nouveau Brunswick, les postes d’essence, dans toute l’économie du Nouveau Brunswick, est pas la cette année, c’est triste, » constate André Côté, un hôtelier d’Edmundston.

 

Pour de nombreux manifestants sur place, ces restrictions à la frontière sont également une atteinte aux libertés fondamentales. « C’est important de comprendre que nos droits constitutionnels comment ils sont violés d’une façon détournée. Le nouveau Brunswick crée des dommages je crois irréparables à l’ensemble de l’économie canadienne, » affirme le président du District de services locaux de Saint-Jacques, Jules Bossé. « C’est une violation envers nos droits. Moi je trouve qu’ils vont un petit peu trop loin dans ces affaires, » ajoute André Nadeau.

 

«Ils veulent nous protéger, et bien qu’ils nous laissent libres, c’est rien que ça. Qu’ils nous laissent libre. Déconfinez, déconfinez s’il vous plait. (…) C’est l’isolement qui tue.» conclut un citoyen néo-brunswickois.