Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Le corps de Kévin Gagné a été retrouvé sans vie jeudi après-midi à La Malbaie. L’homme était porté disparu depuis lundi.

Nouvelles

Une deuxième vie pour l’église de Saint-Éloi ?

Publié le 31 janvier 2019 à 17:08, modifié le 1 février 2019 à 09:45

Par: CIMTCHAU

Quelques mois après avoir donné une 2ème vie à l’église de Saint-Pacôme en développant un système de production horticole verticale, la compagnie Inno 3B pourrait aussi réhabiliter l’église de Saint-Éloi.

 

 

L’église de Saint-Éloi montre des signes de vieillissement. L’été dernier des pierres se sont détachées de la façade du bâtiment. Si la Fabrique ne trouve pas les moyens de l’entretenir, elle devra la détruire. Mais le président de la Fabrique, Bertin Denis, aurait du mal à s’y résoudre. Faire appel à la société Inno 3B pour installer des cultures verticales ne présenterait que des avantages. Il affirme que «ce qui  proposé par Inno 3B c’est un processus où on récupère la chaleur résiduelle de l’éclairage des plantes pour la recycler en chauffage dans le bâtiment. La 2ème chose qui nous intéresse énormément c’est le fait de nourrir notre population avec des aliments frais 12 mois par année. Ça c’est quelque chose, c’est comme tourner le dos au pétrole avec des véhicules électriques, c’est comme une révolution au Québec là»

On parle de fruits et légumes comme les laitues, le mesclun, le kale ou les fraises qui seraient produits localement et non plus importées. Bertin Denis envisage même, si le projet voit le jour, de fournir les écoles, institutions et hôpitaux locaux.

On parle de 100 à 120 000 kg de fruits et légumes par an pour le projet de Saint Pacôme qui est déjà en route.

La société Inno 3B qui propose ces cultures verticales est en plein développement. Son Président Martin Brault nous a expliqué que sa compagnie a  créé la technologie de culture verticale et qu’elle la commercialise maintenant. La revitalisation de bâtiments c’est un volet, en fait c’est un segment de marché qu’on n’avait peut-être pas identifié clairement dans nos plans d’affaire il y a quelques années. Mais on s’adresse principalement aux producteurs, donc on ne cherche pas nécessairement à remplacer avec la technologie ce que les producteurs font en ce moment mais peut être leur donner des outils supplémentaires pour qu’ils soient meilleurs à ce qu’ils sont déjà très bons à faire.»

Inno 3B travaille sur une vingtaine d’autres projets plus ou moins similaires au Canada. Le  projet de Saint-Éloi n’en est qu’à ses tout débuts. Les techniciens d’Inno 3B se rendront dans l’église demain pour   commencer l’étude de la faisabilité du projet.