Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Une ambulance en moins, faute de personnel

Publié le 3 octobre 2017 à 16:37, modifié le 3 octobre 2017 à 16:37

Par: CIMTCHAU

Une situation préoccupante est survenue à Baie-Saint-Paul. Deux ambulances sont habituellement en service la nuit. Toutefois, ça été impossible pour l’une d’elle de quitter la caserne dans la nuit de samedi à dimanche, faute de personnel.

Emmanuel Deschênes déplore la découverture ambulancière qui s’est produite et qui a mis les citoyens de Baie-Saint-Paul en danger. «Cette coupure de camion-là est impardonnable. Pendant que l’autre était sorti sur un appel, il est rentré un autre appel. Là on est rentré dans le 90% qui est non urgent, mais si ça avait été le contraire, ça aurait pu avoir des conséquences graves. S’il y avait eu un mort à cause de cela, ça aurait été un mort de trop», affirme-t-il.

«On a eu un léger manque de personnel. On avait des gens disponibles sur la liste de rappel, mais malheureusement on a eu recours à ces gens plus à la dernière minute. Un paramédic ne peut pas cumuler plus que 16 heures de travail consécutives, sans avoir eu une période de quatre heures de repos. Malheureusement on a dû procéder à la fermeture d’un véhicule», explique le directeur de la région de Charlevoix de la CTAQ, Érick Tremblay.

Selon Emmanuel Deschênes, le problème, ce sont les horaires de faction. «Parce que l’horaire de faction fait en sorte que les gens sont disponibles 24 heures sur 24. Aussitôt qu’ils font 16 heures consécutives, il faut qu’ils soient sortis de la route. C’est certain que c’était samedi soir, il y avait plusieurs facteurs, mais c’est inacceptable quand même. Ça arrive que Baie-Saint-Paul ou La Malbaie vont faire des appels sur l’autre territoire, mais c’est à cause que les deux ambulances de nuit sont sorties sur des appels, mais à cause du débordement, c’est ça qui est grave.»

Du côté de la CTAQ on assure que des mesures ont déjà été prises pour que la situation ne se reproduise plus jamais. «On a commandé une nouvelle séance d’embauche, plus, ce qu’on va faire advenant le cas où on serait confronté à une possible fermeture de véhicule, on pourrait prendre un véhicule de Québec et le descendre dans Charlevoix. Je peux vous assurer que ça n’arrivera plus», promet Érick Tremblay.

Emmanuel Deschênes tient à préciser que sa dénonciation n’a rien à voir avec les présentes négociations du syndicat des paramédics.