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Un tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle à Rivière-du-Loup

Publié le 21 novembre 2023 à 17:43, modifié le 22 novembre 2023 à 09:58

Par: Elodie Drolet

Après Rimouski, c’est au tour de Rivière-du-Loup d’avoir son tribunal spécialisé en matière de violence conjugale et sexuelle. Le ministre de la Justice en a fait l’annonce cet après-midi.

Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette a annoncé avoir tenu son engagement. « C’est un grand plaisir d’être ici pour vous annoncer un tribunal spécialisé à Rivière-du-Loup! »

Les victimes d’actes de violence sexuelle ou conjugale, grâce à ce projet pilote, ont désormais accès à un accompagnement tout au long des procédures judiciaires.

« Ça veut dire : les services policiers formés, le même enquêteur du début à la fin, le même intervenant du début à la fin dans les CAVAC, le même procureur aux poursuites criminelles et pénales du début à la fin, le soutien psychologique. Explique le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette. Donc à chacune des étapes, la personne est accompagnée. »

Une annonce qui réjouit Sophie Gass, la directrice générale du CAVAC, Bas-Saint-Laurent. « Ça ajoute une ressource, donc c’est toujours bienvenu. Puis ça va systématiser les rencontres avec les victimes » a-t-elle lancé .

Une partie du premier étage du palais de justice sera réaménagée pour accueillir une salle d’attente, une salle de télétémoignage et des locaux pour les intervenants. « Notamment pour faire en sorte d’éviter le plus possible qu’une personne victime croise son agresseur », explique le ministre.

L’objectif de toutes ces modifications : mieux accompagner les victimes de violence, mais aussi, inciter celles qui hésitent à dénoncer à le faire.

Il tenait à cœur Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, que le projet pilote soit instauré dans sa circonscription. « Que du début à la fin, on soit à l’écoute de leurs besoins, de leurs préoccupations pour les aider à justement dénoncer puis aller au bout du processus, c’est une grande fierté pour moi ! »

Malgré que des mesures soient déjà instaurées aux quatre coins du Québec, elles sont adaptées selon les réalités de chaque région.  « On vient aussi prendre le pouls des régions, des réalités des régions, donc ça, c’est une fierté de voir que notre palais de justice de Rivière-du-Loup sera à l’honneur pour déployer les tribunaux spéciaux. »

Seulement 5 % des infractions de nature sexuelle sont dénoncées au Québec. « On veut envoyer le message que les tribunaux se sont adaptés, que l’État s’est adapté en vertu des programmes de soutien » explique M. Jolin-Barette.

D’ici 2026, des tribunaux spécialisés devraient être implantés dans l’entièreté de la province.