Les hommages fusent de toute part tous côtés de gens avec qui il a grandi à Témiscouata-sur-le-Lac, des gens qu’il a côtoyés au Cégep de Rivière-du-Loup lorsqu’il y étudiait et lorsqu’il y travaillait. Sa mère raconte qu’il était allé joindre le combat parce qu’il ne pouvait rester là à ne rien faire alors que des femmes et des enfants mouraient en Ukraine.

Il est arrivé au pays au début du conflit, le 27 mars, pour rejoindre la Légion étrangère ou il a suivi plusieurs formations militaires. Un bataillon formé de soldats d’à travers le monde qui se sont porté volontaire comme lui. Quatre mois plus tard, il était encore sur le terrain, dans le Donbass.

Il a rendu l’âme, frappé par l’artillerie russe, alors qu’il tentait de sauver un de ces camarades qui avait été frappé par des fragments d’une bombe. C’est ce que raconte un soldat américain du même régiment, Adrial Martinez. Son commandant, Ruslan Miroshnichenko, a également souligné sa bravoure, mais surtout son attitude positive et son sens de l’humour.

C’est clair que le sourire d’Émile-Antoine Roy-Sirois, dit The Beaver, en aura marqué plusieurs.

Rapatriement du corps

C’est d’être un processus simple. Ça risque d’être d’autant plus long et complexe dans ce cas-ci, parce que le corps du défunt se trouve à Dnipro, dans la région du Donbass, dans l’Est de l’Ukraine, vraiment une zone chaude dans ce conflit.

Selon les dernières informations obtenues par QUB, sa mère attendait encore, des nouvelles de l’armée ukrainienne sur les démarches à entreprendre pour rapatrier le corps de son fils.

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