Mon topo Un projet pour motiver les jeunes à Tracadie
Publié le 29 septembre 2021 à 15:41, modifié le 29 septembre 2021 à 15:41
Par: CIMTCHAU
La Polyvalente W.A.-Losier de Tracadie offre un projet bien particulier pour motiver ses élèves. À toutes les deux semaines, ils ont la possibilité de se rendre dans une entreprise pour voir un métier qui les intéresse. Ils peuvent aussi prendre part à des activités partout dans la région.
Les élèves de la polyvalente W. A. Losier de Tracadie peuvent vivre des expériences bien différentes d’une salle de classe les vendredis, toutes les semaines. Le programme Azimut leur permet de vivre des expériences motivantes.
« L’objectif ultime est de faire découvrir la communauté. Qu’est-ce que la communauté peut offrir au niveau du loisir, du tourisme, mais également au niveau du travail », explique son directeur, Bernard Saint-Pierre.
Le projet est possible grâce à la collaboration financière et logistique du District scolaire francophone du Nord-Est. Deux écoles bénéficient d’un tel programme actuellement.
« Ce qu’on a voulu faire ici, c’est de sortir les élèves de la salle de classe et d’offrir la communauté comme un moyen d’apprentissage » tient à préciser le directeur général du DSFNE, Marc Pelletier.
Grâce à cette initiative, les élèves peuvent découvrir une passion pour un emploi particulier.
« Imaginez l’élève qui veut revenir dans la région, qui assiste à cette présentation et qui retourne à l’école en s’assoyant avec la conseillère en orientation qui lui pose la question, moi je veux revenir dans la région et je sais que ça existe », note Bernard Saint-Pierre.
Selon l’une des conceptrices, les membres de la communauté n’ont pas hésité à ouvrir leurs portes aux étudiants.
« On leur explique le projet et je n’ai jamais eu de réponses négatives. Les gens embarquent et ils ouvrent leur porte, parfois gratuitement. C’est magique et ils ont compris que c’était une situation gagnante pour tous », mentionne France Duguay, enseignante à la polyvalente W. A. Losier de Tracadie.
Visite d’une entreprise, pouvoir pêcher, se rendre vers des parcs autochtones font parties des activités disponibles aux élèves.
« Ma prochaine activité que je vais participer, je vais aller à un parc autochtone. Si le projet Azimut n’existait pas, je n’aurais jamais pu vivre cette expérience » nous indique Amy Caissie, élève de 12e année.
Le district scolaire prévoit que d’autres écoles emboîtent le pas d’ici les prochaines années.
