Un instant parfait, capté chez lui, à Saint-Aimé-des-Lacs, l’automne dernier.

Ça fait quelques années déjà que ces oiseaux sont dans la mire du photographe.

« Il y a trois ans, un professeur du CÉGEP de La Malbaie, Robert Rutkowski m’a demandé des photos de colibris. N’ayant même pas de mangeoires, j’ai commencé par en acheter une. Cette année, j’avais 5 mangeoires. Quatre couples de colibris à gorge rubis se sont établis chez moi l’été dernier, cinq bébés sont nés et ont envahi les fleurs autour de ma propriété », raconte-t-il.

Ces petits volatiles se déplacent très rapidement. Le colibri peut battre des ailes jusqu’à 100 fois par seconde. Sa vitesse moyenne est de 56 km/h.

Clément Roy admet qu’il faut beaucoup de patience afin de capter une scène magique. Le photographe s’est aussi procuré des lentilles plutôt dispendieuses, mais qui donnent de fabuleux résultats, selon lui.

« La technique pour capturer de telles photos n’est pas écrite nulle part! Quand une scène se dévoile sous vos yeux, si vous prenez le temps de regarder dans le viseur de la caméra en premier, vous risquez de la manquer. Donc, j’ai développé l’habitude de viser avec la caméra et de prendre des photos en mode rafale. Vous aurez autant de chance de capturer la scène. Ça ne fonctionne pas toujours, mais des fois, ça fonctionne. »

En juin 2020, Clément Roy a aussi été le « photographe du jour » avec un cliché de colibri près d’une fleur. Dans les trois dernières années, plusieurs de ses photos, ayant comme sujet ces oiseaux, ont fait la une.

Passionné de photographie depuis plus de 40 ans, le Charlevoisien s’est démarqué à plusieurs reprises à l’échelle mondiale. Notamment, en février 2020, sa magnifique photo de la super lune a fait le tour du monde et a reçu un prix de la « World Photographie Association ».