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Un organisme de Pohénégamook se défend de jeter des vêtements

Publié le 5 décembre 2019 à 12:35, modifié le 5 décembre 2019 à 12:35

Par: CIMTCHAU

Situation délicate pour le regroupement communautaire Acti-Famille de Pohénégamook. L’organisme doit se justifier depuis qu’une ancienne employée a publié des photos montrant des sacs remplis de vêtements en bonne condition, dans les poubelles.

La dame soutient que son ex-employeur lui a demandé de jeter des vêtements. Constance Castonguay a travaillé trois semaines pour Acti-Familles comme couturière cet automne. Elle reproche au centre d’entraide de jeter des dizaines de poches de vêtements en bonne condition qui sont données par des citoyens.

En fait, elle vise particulièrement le service de tri qui serait débordé donc enverrait des morceaux mal triés aux ordures. Il faut dire que le centre reçoit de plus en plus de dons et que les ressources ne suivent pas toujours le même rythme.

«  Eux autres, un coup qu’ils avaient fait le tri ils se ramassaient tout le temps avec plusieurs poches à la fin de la journée. Nous avec toute la gang les employés, on prenait les poches et on les descendait dans le bac de vidanges », relate Constance Castonguay, ancienne employée du Centre Acti-Familles.

Elle dit avoir demandé aux responsables de la friperie de donner les surplus, mais se serait fait répondre que le centre devait générer des revenus.

L’organisme se défend

Ces accusations ont déçu les employés du centre d’entraide. C’est une vocation pour eux, beaucoup plus qu’un gagne-pain. La directrice générale se défend bec et ongles de jeter des vêtements qui pourraient être revendus. Elle explique que des citoyens viennent souvent déposer des poches de linges dans les conteneurs de l’organisme, ce qui peut expliquer pourquoi il y aurait des vêtements en bonne condition aux ordures.

La friperie revend environ 70% des dons et le reste est envoyé dans d’autres organismes. Une couturière a même été embauchée afin de revamper le plus d’items possible.

« Oui il y a des vêtements qui ne sont vraiment pas utilisables qui peuvent être jetés, mais la majorité des vêtements qu’on reçoit qui sont pas utilisables vont à la RIDT et à Livr’Avenir », exprime Jane Breton, la directrice générale du Centre Acti-Familles.

On espère chez Acti-Familles que cette mésentente n’affecte pas la confiance des citoyens du Témiscouata et qu’ils continuent à donner. On invite même la population à venir visiter les locaux.