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Un intrus s’est infiltré lors du G7

Publié le 12 juin 2018 à 21:34, modifié le 13 juin 2018 à 11:50

Par: CIMTCHAU

Un intrus s’est infiltré sans autorisation dans la zone rouge pendant le G7, alors que tous les yeux étaient rivés sur les dirigeants des sept pays les plus industrialisés de la planète.

George Delson, un assureur de 50 ans atteint d’une maladie dégénérative des os, a réussi ce que tous considéraient impossible. Ce dernier s’est infiltré à l’intérieur du Manoir Richelieu durant que les sept chefs d’état y étaient. Toutefois, George Delson n’est que le personnage principal qui a servi de pierre angulaire à l’auteur français Marc Deulceux pour écrire son premier livre de science-fiction « L’invité surprise du G7».

Une histoire où le personnage principal hérite d’un pouvoir, celui de devenir invisible. Le personnage se lancera dans des aventures qui mèneront au décès de plusieurs personnages tout au long de l’histoire.

Il profitera même de son invisibilité pour venir hanter des anciens patrons qu’ils méprisent, puis finira par attirer l’attention des autorités policières, de la Gendarmerie Royale du Canada et même d’un journaliste du Journal de Montréal.

Une visite qui frappe l’imaginaire

En août dernier, M. Deulceux a visité la région de Charlevoix lors de ses vacances estivales. Ce dernier a logé sur le site du Manoir Richelieu, où Justin Trudeau a accueilli ses six homologues la semaine dernière.

C’est finalement ce voyage combiné à l’annonce faite par le Premier ministre du Canada sur l’endroit où se tiendrait le G7 deux mois auparavant, qui a inspiré celui a immigré à Montréal en 1996.

« C’est la genèse. C’est la genèse. C’est d’ici que tout est parti. Ça veut dire que si un moment donné il arrive quelque chose d’extraordinaire à ce personnage-là ou à cette histoire-là, puis que ça prend de l’ampleur et bien, c’est parti d’ici », a expliqué l’auteur du roman en entrevue avec CIMT Nouvelles.

Une trilogie

Auteur à temps partiel, Marc Deulceux n’avait jamais vécu une telle inspiration pour un livre, lui qui écrivait jadis des livres de nouvelles ou des contes pour enfants. Il avait même accroché son crayon depuis 15 ans.

Dès son retour à Montréal, l’homme de 47 ans s’est installé devant son ordinateur à raison de trois à quatre heures par jour les samedis et dimanches pour finalement terminer le premier tome de cette trilogie dix semaines plus tard.

« Ça m’a pris environ 80 heures en tout et partout pour écrire ce premier livre. C’était l’inspiration du moment. J’avais de la difficulté à m’arrêter. Les idées s’enchaînaient et je n’en démordais pas », a-t-il reconnu.

Si l’action de ce premier bouquin a démarré dans le cadre du G7, l’auteur a avoué que son personnage principal pourrait également être au cœur du G20 qui se tiendra l’été prochain au Japon.