Les infirmiers qui viennent de l’étranger pour travailler dans les centres hospitaliers du Québec doivent actualiser leur connaissance et adapter leur pratique pour mieux s’intégrer au contexte québécois. À cet effet, le Groupe Collégia en partenariat avec le Cégep et le CISSS leur offre un programme d’intégration à la profession d’infirmière au Québec.

« Donc il y a un tronc commun que tous les étudiants participent qui inclue la théorie, des laboratoires, des stages puis quatre cours supplémentaires selon l’évaluation de chaque Candidat. » décrit Manuelle Ann Boissoneau, conseillère pédagogique du Groupe Collegia.

« Je travaillais comme infirmière au Maroc pendant dix ans. Ben ce n’était pas facile, mais là je pense que mon parcours s’achève et je suis très contente de mon aventure. » raconte Raja Abakhass, une étudiante.
« Je trouve que c’est une formation très fructueuse, très diversifiée. » exprime Mouhsine El Mabroud.

« Ce qui est intéressant c’est de voir à quel point ils prennent toutes leurs connaissances et là ils viennent l’intégrer dans les soins qu’ils vont donner ici au Québec. Ça fait que moi je trouve génial le parcours qu’ils font » Renée Cummings enseignante du groupe Groupe Collegia.

L’intégration communautaire a une place importante dans la rétention des immigrants. Et les étudiants ont réussi à trouver les ressources nécessaires à leur épanouissement.

« La personne doit vraiment prendre l’initiative de sortir parce qu’il n’y a personne qui va venir le chercher ». dit Mouhsine El Mabroud.

« On se déplace d’une ville à l’autre pour trouver de la nourriture de chez nous dans certains magasins. Mais sinon, on réussit à s’adapter avec ce qu’on trouve sur place. » dit Delphine Mbouche.

Certaines sont venues s’installer avec leurs enfants. Et Soumia, elle en a trois.
« Oui, le début c’était un défi que j’ai pu remonter. » dit Soumia El Azizi.
« C’était un peu difficile surtout au début. Là ça fait presqu’un an qu’on est là et j’étais contente parce que c’était plus facile pour mes enfants. Là en Gaspésie les gens sont accueillants et vraiment c’est une chose qui est très positives pour nous, qui nous a beaucoup aidés. » dit Raja Abakhass.

« Dès la fin du mois de septembre on va avoir huit étudiants qui vont terminer. Puis à chaque mois il y a des étudiants qui vont terminer leurs prescriptions. » annonce Manuelle Ann Boissoneau.

Les étudiants termineront leur formation d’ici le mois de décembre. On attend une cohorte d’une cinquantaine de nouveaux arrivants, dès le début de 2024.