Depuis la mi-mars, le Chemin de fer Charlevoix travaille afin que tout soit fin prêt.

« Le 24 mai au début de notre saison,  il faut que tout soit sécurisé et inspecté »,  spécifie Frédéric Audet, directeur Marketing et développement des affaires pour le Train de Charlevoix.

Notre équipe a suivi l’équipe de ses six gardiens du chemin de fer de Charlevoix mardi dernier. Très tôt, certains des employés se déplacent à La Malbaie. Au total, cinq wagons sont par la suite chargés de plus de 300 tonnes de roches et de rocailles de l’entrepreneur Jocelyn Harvey. À bord d’un camion rail-route, l’équipe avancera sur la voie ferrée pour atteindre les différents points où des interventions seront nécessaires. Leur première destination : Petite-Rivière-Saint-François.

Des imposantes pierres sont alors déposées en bordure du fleuve Saint-Laurent. Ces roches servent entre autres à créer un filet de sécurité devant une érosion de plus en plus marquée. Depuis ce printemps, pas moins de six chargements ont été réalisés dans ce secteur.

« Le chemin de fer a les qualités de ses défauts. La partie vraiment entre Cap-Tourmente jusqu’à la Malbaie, il faut s’occuper des berges », mentionne le directeur Marketing et développement des affaires pour le Train de Charlevoix, Frédéric Audet.

« C’est très important pour la municipalité et très important pour nous aussi », note de son côté le directeur de la voie ferrée pour le Chemin de fer Charlevoix, Gilles Tremblay.

Le chemin de fer de Charlevoix poursuit sa tournée. D’autres pierres sont ajoutées en bordure du fleuve près du Cap-Tourmente. De plus, les travailleurs ajoutent au ballast sur le chemin de fer à Saint-Anne-de-Beaupré. Maintenant, quels sont les prochains travaux en vue du début de la saison ?

« Nous avons un programme de surfaçage à réaliser. Nous avons au moins 10 milles à faire. On a pas mal l’entretien, soit couper les branches ou retirer tout simplement les arbres qui sont à risques », explique M. Tremblay.

Dans cette équipe composée en majorité de Charlevoisiens, Gilles Tremblay est l’un des piliers. Il dirige depuis 15 ans ses travaux d’entretien. Le chemin de fer de la gare d’Estimauville jusqu’à Clermont n’a plus de secret pour lui. Le Train de Charlevoix se dit fier de l’expertise ferroviaire régionale de sa «gang».

« Il faut se rappeler que c’est un bijou. C’est un chemin de fer privé et il y en a pas beaucoup au Québec autant les ateliers ferroviaires que notre équipe d’entretien du chemin de fer », souligne M. Audet.

Notons qu’outre l’entretien, un consultant et une équipe spécialisés en ingénierie inspectent les 900 ponceaux, 35 ponts, 2 tunnels et les rails avant le début de la saison.

*Voyez le reportage complet de Jérôme Gagnon dans la vidéo ci-dessus*