Il s’appelle Antonny Pelletier et il a 11 ans. Le nom du jeune qui a failli se noyer c’est Charles, 7 ans. La version de l’histoire des jeunes et du père glace le sang.

Charles se serait aventuré dans des eaux plus profondes. Pour une raison encore nébuleuse, il s’est retrouvé loin du rivage, sans veste de flottaison individuelle. Le jeune ne sachant pas nager avait de l’eau au-dessus de la tête lorsque son ami et petit cousin Antonny l’a aperçu. Ce dernier a tout de suite été alerté par la situation. Il affirme avoir décidé d’agir, sans avoir entendu d’indication de la sauveteuse.

«Hier, le petit garçon il s’est comme noyé, il était juste là-bas, il n’avait pas de gilet de sauvetage, je l’ai pris, je l’ai mis sur mon dos, je suis allé le porter sur la plage. Je lui ai dit ça va? Je l’ai pris sur mes mains. Je l’ai aidé, pour l’aider. Il y avait les moniteurs à côté de moi, ils écoutaient pas et faisaient juste parler entre eux, et moi je l’ai pris dans mes mains », a témoigné le jeune Antonny Pelletier.

Ensuite, Charles a craché de l’eau et avait les lèvres bleues. Aujourd’hui, il a été à l’hôpital parce qu’il se sentait moins bien selon son père.

La version du camp de jour 

Selon le camp de jour, la sauveteuse aurait indiqué à Antonny de commencer à le sortir de l’eau pendant qu’elle descendait de sa tour.

«  La sauveteur sur son mirador a vu qu’il y avait un jeune en difficulté et là le mirador est un peu éloigné de l’eau sur la plage elle a averti Antonny, à côté du jeune, elle lui a comme lâché un appel, je sais pas trop comment, pour faire réagir Antonny, et il a pris le jeune avec lui, pour le faire sortir du lac. On a des procédures et protocoles pour s’assurer que le jeune soit surveillé, parce quand il est sorti, ce que j’ai compris parce que je n’étais pas là, il a toussé sur le coup », expliquait Andrée-Anne Marcoux, directrice général de l’endroit.

Heureusement, tous sont en bonne santé. Cette histoire a cependant fait vivement réagir sur les réseaux sociaux. Les parents de Charles et d’autres parents de la région déplorent la situation. Certains remettent en question la sécurité du site. La directrice générale nous a confirmé que deux sauveteurs et de nombreux moniteurs sont à l’emploi du Camp Richelieu Vive la Joie.