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Sport électronique Commodore: À l’abordage moussaillons!

Publié le 28 mars 2024 à 17:26, modifié le 28 mars 2024 à 17:28

Par: Allyson Dubé

La première année du Commodore du a été un franc succès. Une des deux équipes de Esports a d’ailleurs terminé sa saison régulière première en division 1, c’est-à-dire, meilleure équipe collégiale dans la province.

 

La ligue collégiale de sport électronique existe depuis maintenant 4 ans. C’est encore tout nouveau au Québec, et méconnu. Mais derrière chaque écran, on retrouve de vrais compétitifs et mordus de League of Legends.

«Si j’étais pogné pour jouer contre eux autres, j’aurais peur, ils sont difficiles à avoir n’importe quel avantage. Imaginer comme le hockey, jouer contre eux autres, tu n’as jamais la rondelle », expliquait l’entraineur de l’équipe, Jean-Christophe Dancause. 

L’équipage joue un match tous les lundis soir et pratique les mercredis.

«C’est comme dans les sports, l’entraineur fait des stratégies, les individualités de chaque personne viennent faire la différence, ce qui permet de remporter des parties », estime Émile Lagacé, l’un des joueurs de la formation. 

Les matelots s’entrainent aussi au gym quelques heures semaines.

«Ça permet de rester actif et ça permet de faire un peu de sport en dehors des jeux vidéos », de dire Émile Lagacé. 

Qu’est-ce que ça mange une équipe de sport électronique?

«Quelqu’un qui ne connait pas les jeux vidéos va s’imaginer le typique qu’ils jouent à Mario Kart, qu’il mange de la pizza et bouffe du Mountain Dew jusqu’à trois heures du matin pis qu’ils ne font rien. Non, ce n’est pas ça », a dit Jean-Christophe Dancause. 

C’est beaucoup de discipline et d’entraînement afin d’atteindre la perfection.

« On est rendu en quart de final. Si tout va comme il faut et qu’on joue, on devrait être bon pour se rendre en finale et gagner », avoue le joueur de League of Legends.

 

 

Valorant

À bord du Commodore, il y a aussi une équipe de Valorant.

«On est tous les deux en division 1, c’est quand même cool pour une première année d’existence. Nous on est en division 1 6e au classement », racontait Bastien Lévesque, joueur de l’équipe de Valorant du cégep de Rivière-du-Loup.

Pour ceux qui disent que ce n’est pas un sport le E-sports, qu’est-ce que l’on répond?

«Pour vrai, je peux être d’accord à un certain point, parce que c’est un sport qui est beaucoup moins physique, c’est beaucoup plus axé sur le mental, par exemple le golf et tout cela », a répondu Bastien Lévesque. 

D’ailleurs, le sport électronique pourrait devenir une discipline olympique.