Le 19 juillet dernier, la SPCA Charlevoix alerte les Charlevoisiens sur sa page Facebook: le refuge fait face à une surabondance de chats errants.

« On a beaucoup de chats errants beaucoup de chats sauvages et c’est pour ça aussi qu’on veut ralentir un peu l’entrée des chats errants et des chats sauvages parce que c’est ça qui colmate un peu notre refuge qui fait en sorte qu’on avance plus », explique la coordonnatrice de l’établissement, Marie Dandurand.

Mais attention! Le refuge accepte toujours les demandes d’abandon.

« Les abandons ne seront jamais refusés. Ils seront toujours acceptés parce qu’on est un refuge avant tout donc on ne peut pas dire non à un abandon. Ce n’est pas possible », assure la femme.

La coordonnatrice de la SPCA demande aux citoyens de téléphoner afin de prendre rendez-vous.

« C’est toujours mieux d’appeler pour expliquer la situation. Par exemple, j’ai plus de temps pour m’en occuper à ce moment-là. Je demande: c’est quoi vos besoins ?  Est-ce que vous avez besoin de vous en débarrasser maintenant ?  Est-ce que vous pouvez attendre un ou deux jours le temps de voir si moi j’ai de la place si je peux l’accueillir  ? Et ça m’aide beaucoup », affirme-t-elle.

Explication

Qu’est-ce qui explique cette soudaine hausse des chats errants dans Charlevoix ?

« C’est toujours les mêmes raisons qui viennent. Souvent j’entends : je n’ai pas d’argent, j’ai plus de temps,  j’ai plus la place, il y a trop d’énergie, donc oui c’est avec des choses comme ça que j’essaye d’éviter quand je fais des adoptions. J’essaye de cibler des familles », déclare Marie Dandurand.

Les citoyens ont leur petite idée.

« Je pense que la pandémie explique toutes, les gens s’ennuient… ils ont acheté les animaux, mais il ne savait pas qu’est-ce que ça comportait » dit une femme.

« Il y a beaucoup de gens qui se sont procuré des animaux, mais avec la pandémie et le déménagement ils constatent qu’ils sont pleins », mentionne une dame.

« La COVID étant terminée, ils ne veulent pas s’occuper de ces animaux-là. Alors, ils les ramènent à la SPCA malheureusement », ajoute un homme.

Marie Dandurand ne peut affirmer hors de doute que l’hypothèse de la population est la bonne.

Le refuge de la SPCA de Charlevoix croit revenir à ses activités habituelles dans un ou deux mois.