Dimanche midi, Frannie sort son chat âgé d’un an. Une heure plus tard, elle le retrouve mal en point sur son perron. « Je l’ai pris puis il était comme mou je l’ai rentré dans la maison et j’ai vu que ça n’allait pas et j’ai remarqué sur le côté de sa bedaine y avait une plaque de sang. Il avait un respire très court, il avait des pleurs aussi » raconte t-elle.

Elle s’est rapidement rendue chez son vétérinaire qui lui annonce que son chat a été tiré avec un fusil à air comprimé. Malheureusement il a dû être euthanasié. « Ils ont dit oh non tu as pris la bonne décision il y a absolument eu rien à faire à l’interne c’était vraiment des dommages puis il n’y avait rien pour essayer de le sauver. Je l’ai avec moi puis c’est ça … Ses douleurs et ses souffrances sont finies fait que c’est ça qui m’importe. » dit Frannie Chara avec émotions.

Les cas de maltraitance sont connus des refuges pour animaux de la région. « Blessés avec des petits gun-pellet, j’ai déjà eu des chats qui sont arrivés avec des fractures qui n’étaient pas causé nécessairement par un impact de véhicule » explique Ginette Dumont, coordonnatrice au refuge Madawaska à Edmundston.

Des actes criminels qui se produiraient près de chez soi.« Il y a des gens qui n’aiment pas avoir des animaux sur leur terrain ils ne gêneront pas à dire aux voisins si ton chat vient faire ses besoins sur mon terrain je vais m’en occuper. Il y a des chats qui sont empoisonnés, il y en a qui sont frappés » poursuit Ginette Dumont.

« Pour tirer un animal ou empoisonné c’est inacceptable surtout que c’est un animal de compagnie ça fait partie de notre famille. Je peux essayer de comprendre mais je ne le comprendrai jamais » témoigne Frannie Chara.

La propriétaire a déposé une plainte auprès de la GRC de Saint-Léonard. Le dossier reste ouvert.« Malheureusement il faut savoir qui est ce que c’est puis c’est difficile d’avoir un témoignage »

Une personne qui est reconnue coupable de cruauté animale est passible d’une peine d’emprisonnement maximal de cinq ans.