Soraïda Caron prendra part aux événements « Waterproof», « Les Premières chorégraphiques» et le « Festival Trajectoires ». Elle est la seule artiste de la région à participé au voyage organisé par le « réseau Archipel » en collaboration avec « l’école de danse de Québec » et « Groupe Danse Partout ».

« Depuis 2023, je fais partie de la communauté artistique qui s’appelle Archipel. C’est un réseau sur trois continents », débute la chorégraphe, Soraïda Caron.

Durant ses deux semaines en Europe et en Afrique du Nord, elle en profitera pour s’inspirer des différents mouvements chorégraphiques, tisser des liens et qui sait avoir de futures collaborations pour son événement annuel : Au quai, on danse! l’été prochain à Trois-Pistoles.

« L’année passée, j’ai invité la compagnie Al Badil de la Tunisie et le chorégraphe Selim Ben Safia. Je vais en fait faire de la prospection. Je vais voir aussi les pratiques, à savoir comment ces festivals se déploient » , explique la danseuse professionnelle des Basques.

Les différentes rencontres entre le Québec et l’Europe lui permettront de tisser des liens importants.

« Je vais aller aussi à la rencontre de diffuseurs, ça va être important non seulement pour Au Quai on danse! , mais aussi important pour ma carrière d’artiste solo», avoue la talentueuse danseuse-chorégraphe.

À son retour, « Élégante chair » sera présentée au théâtre du Bic.  La pièce dansée en duo par deux danseuses est inspirée de la sculpteure Ito Laïla Lefrançois. Un projet sur lequel elle planchait depuis 2019. On pourra aussi la voir en solo dès l’automne sur sa création « Les Petits désordres» traitant sur son adoption.

« Je vais aller à la rencontre d’autres histoires pour pouvoir nourrir la mienne, nourrir le propos, donc je vais rencontrer une dizaine d’artistes adoptée à l’international », termine Soraïda Caron.