Le parc Sugarloaf d’Atholville accueille chaque année de nombreux amateurs de sport d’hiver. Depuis le début de la saison, une pratique d’évacuation se déroule une fois par mois et des individus sont secourus pour les besoins de l’exercice.

«Juste pour faire sûr que si qu’on a eu un problème avec la chaise, qu’on peut enlever le monde en sécurité. On a des équipements pour faire trois différentes équipes et puis avec quatre personnes par équipe, là on va puis on utilise des cordes, puis des chaises pour enlever les mondes de la chaise. » souligne Greg Dion, gérant du parc Sugarloaf.

Lors de la pratique d’évacuation des télésièges, des bénévoles doivent se livrer à l’exercice afin de permettre à l’équipe d’intervention de mettre en pratique leur savoir-faire.
« On choisit des volontaires pour asseoir dans la chaise. » dit Greg Dion.

Question : est-ce que tu as déjà assisté à des pratiques d’évacuation ici?
« Oui j’ai pratiqué quelques reprises quand j’étais plus jeune. » affirme France Arsenault, employée au Parc Sugarloaf.

Les interventions quant à elles durent en moyenne dix minutes par personne.
« Si la chaise est complètement plein de monde, chaque chaise à quatre personnes. Là avec nos trois équipes qui peuvent débarquer le monde, ça prendra à peu près deux heures, deux heures et demie environ de faire une évacuation complètement, de haut en bas.» explique Greg Dion.

L’intention pendant l’évacuation est de rassurer l’utilisateur du télésiège afin que sa descente sur la chaise se déroule dans le calme et en toute sécurité.
« On se sent rassurée, fait que ça se déroule très bien. Puis on nous parle, on nous explique toutes les procédures à suivre quand qu’on est assis dans la chaise puis ça se déroule très bien. » exprime France Arsenault.

Il y a eu des problèmes mécaniques avec la remontée par le passé, mais les techniciens ont toujours réussi à dépanner les moteurs et à effectuer l’évacuation mécaniquement.
« Nos mécaniciens de la chaise sont entraînés pour savoir c’est quoi les problèmes, pour savoir quoi faire. Si on a une panne d’électricité par exemple, là on a des moteurs diesel. » enchaîne Greg Dion.

Les moteurs actuels ont été installés en 2018. La durée de vie s’étend sur une vingtaine d’années. D’ici là, la population peut profiter des installations en toute sérénité.