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Scandale à Saint-Philippe-de-Néri : une RPA visée par des allégations de nature criminelle

Publié le 9 mai 2024 à 17:23, modifié le 10 mai 2024 à 15:30

Par: Judith Morin

La Résidence Marquis, à Saint-Philippe-de-Néri, était en opération depuis plusieurs années. Il y a un peu plus d’un mois, sans explications, elle a pourtant fermé ses portes. Des actes de nature criminelle à l’égard de personnes vulnérables y auraient été dénoncés.

La Sureté du Québec s’est saisie du dossier pour élucider les circonstances exactes de cette affaire. S’agit-il de violence physique, de négligence ou même d’abus de nature sexuelle ? Pour l’instant, rien n’est confirmé.

De son côté, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent affirme qu’il y aurait eu certains « écarts de qualité », qui auraient provoqué la fermeture. À la fin du mois de mars, les six résidents de la Résidence Marquis ont été relocalisés.

Au sein de la communauté de Saint-Philippe-de-Néri, les citoyens sont divisés. Plusieurs se disent surpris, mais d’autres avaient entendu certaines rumeurs, concernant de possibles cas d’abus. « On a entendu qu’il y a eu de la maltraitance, mais on n’en sait pas plus que ça », dévoile un citoyen.

La mère de cet homme a demeuré à la Résidence Marquis, il y a quelques années. La femme, maintenant décédée, y a vécu des incidents troublants. À une occasion, elle serait restée étendue au sol à la suite d’une chute, dans son urine, pendant une nuit entière. Une autre journée, elle se serait présentée lors d’une visite avec le visage couvert d’ecchymoses. « Est-ce qu’elle a mangé une volée ? Ça, on ne le sait pas », souffle-t-il.

Résidente de la Résidence Marquis. Photo: courtoisie de la famille.

Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, dénonce vivement les situations d’abus envers les personnes vulnérables. Il déplore qu’« il y [ait] encore des imbéciles qui s’immiscent et qui causent de la maltraitance aux résidents ». « Quand on n’est pas à l’aise de faire ce travail, on devrait changer de job au lieu de maltraiter les gens. »

Si vous avez des informations sur le sujet, que vous connaissez des résidents de cette RPA ou encore des membres de leur famille, nous vous invitons à entrer en contact avec nous à l’adresse courriel suivante : [email protected]