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Santé chez les jeunes : les médias sociaux principale cause de détérioration

Publié le 25 octobre 2023 à 16:00, modifié le 25 octobre 2023 à 16:00

Par: Félix Côté

Le sondage annuel du conseil de la santé du Nouveau-Brunswick a été dévoilé. Il démontre que la santé des jeunes se détériore et leur dépendance au média social serait la cause principale. La solution serait de remplacer les mauvaises habitudes par de meilleurs.

Depuis 10 ans le sondage réalisé démontre que les jeunes sont en moins bonne santé mentale et physique. L’étude réalisée auprès de 50 000 jeunes stipule que plus de 55 % des jeunes éprouvez des symptômes d’anxiété et de dépression. Soit 32% de plus qu’il y a 7 ans. De plus les élèves vont chercher moins d’aide qu’avant.

« On voit que l’élément ne résiliant lance qui est la capacité à s’adapter aux différents défis à diminuer de 2015-16 à 2202-23 de 73 à 65%. », ajoute le directeur général du conseil de la santé du Nouveau-Brunswick, Stéphane Robichaud.

Selon le conseil de Santé du Nouveau-Brunswick, la fréquentation des médias sociaux chez les jeunes est la cause principale de la détérioration du niveau de santé. En un an le nombre de jeunes qui disent passé plus de 3h par jour sur les médias sociaux a grimpé de près de 15 %.

« On se compare à ces images-là et aussi à un contenu qui reflète de vie qui ne sont pas réels non plus. On ne voit que les mon côté et les bonnes choses. Alors il est facile pour les gens de se dire qu’eux ont une vie parfaite et la mienne le l’est pas. Il n’y a aucune vie de parfaite », raconte M. Robichaud.

La mauvaise influence des médias sociaux est d’ailleurs plus grave chez les jeunes filles. Dans un autre sondage réalisé par planète jeunesse en péninsule acadienne, seulement 28 % des jeunes filles se disent en bonne santé mentale.

« Les jeunes filles, en particulier, ça a toujours été le cas même pour les adultes d’aujourd’hui, on se compare et on est consciencieux de notre apparence et d’être acceptée. Ça a toujours fait partie des défis et à ce qui peut amener un niveau d’anxiété », mentionne le directeur général du conseil de la santé du Nouveau-Brunswick.

Toutefois, selon M. Robichaud, la solution n’est pas d’interdire l’usage des réseaux sociaux aux jeunes. Il faudrait plutôt les inciter à remplacer ces mauvaises habitudes par de bonnes comme l’activité physique ou encore de créer des environnements favorables à la socialisation.

« Les jeunes et la population en général, l’environnement fait une grande différence au niveau de nos choix de vie et ça a un impact sur notre santé », précise l’infirmière de la santé publique pour Vitalité, Nancy Fergusson Robichaud.

En revanche, les experts stipules que pour créer des habitudes favorables à la santé, les parents doivent montrer l’exemple et participer à se développer eux aussi de bonnes habitudes saines.