Le début de la saison des fraises est entamé, et elle s’annonce bonne. Les fruits sont gros et ils sont juteux. Apparemment, les conditions préparatoires ont été excellentes pour la récolte de cette année.

« On a eu un très bel hiver, on a eu de la neige, on a eu de belles conditions. Oui, il a fait froid, mais pas trop. Donc avec la bonne couverture de neige, je crois que ça a très bien été », explique le co-propriétaire de la ferme Bourdage, Pierre Bourdage

La pousse et la floraison ont été légèrement freinés par un mois de juin. Néanmoins, le retard que les averses ont causé devrait rapidement être comblé.

« Ça ne fait pas une moins bonne production, c’est sûr que la saison est lancée, fait que le retard va se rattraper », Dément M. Bourdage

Bien que certaines des roulettes soient distinctives par leur couleur éclatante, quelques-unes se laissent encore désirer et attendent le bon moment pour sortir la robe rouge.

« On peut repasser sept à dix fois tout dépendant la saison c’est en général à tous les 2 jours, 3 jours on laisse le temps au fruit de mûrir. Puis, les rosées on les laisse là pour la prochaine fois. Donc, il y a quand même une sélection qui se fait au niveau de la cueillette pour avoir un fruit qui est vraiment mûr », mentionne le co-propriétaire de la plus grosse production du petit fruit dans l’Est-du-Québec.

Bien qu’elle ait un bon goût, la fraise suit l’inflation… et aura un plus haut coût que l’an dernier.

« C’est sûr que le prix de l’essence va toucher à tous les coûts d’intrants. Il va toucher à tout ce qu’on achète par ce qu’on vit avec le transport. Puis, aussi avec les machines qu’on retourne dans le champ… On a besoin de qui tracteur qui sont alimentés à l’essence. Fait que tout ça fait en sorte que ça fait augmenter le coût des produits » affirme Pierre Bourdage

Toutefois, on nous assure qu’aucune perte n’est envisagée. Les fraises de la région sont déjà disponibles dans plusieurs kiosques et épiceries.

« On fait en sorte de s’assurer… parce que c’est un produit périssable… que ça n’ait pas trop d’impact. Que le produit se vende au fur et à mesure, puis qu’on puisse avoir de bonnes ventes », rassure le producteur maraîcher.

Il sera bientôt possible de se pointer la fraise pour faire de l’auto cueillette. Pour les plus courageux d’entre nous, il y a même possibilité de récolter les fruits en étant rémunéré.

Sortez vos meilleures recettes, le fruit le plus populaire de la région vous régalera les papilles.