Mon topo Saint-Quentin : aménagement d’une nouvelle usine de triage pour le Groupe Savoie
Publié le 13 avril 2023 à 16:21, modifié le 13 avril 2023 à 17:34
Par: Mylene Thomas
Le groupe Savoie de Saint-Quentin, qui est un joueur important dans l’industrie du bois franc, construit actuellement une nouvelle usine de triage. Un investissement d’une vingtaine de millions de dollars, qui permettra à l’entreprise d’être plus productive et compétitive.
Le chantier de la nouvelle usine de triage est en cours depuis le printemps dernier. Avec une machine moderne, le groupe Savoie pourra accroître ses opérations et minimiser les pertes.
« La nouvelle usine va servir à trier le bois pour aller chercher tout ce qui est meilleur dans chaque domaine » explique Simon Bergeron, directeur d’usine.
« C’est encore une fois visé à démêler le bois de la bonne façon et d’en faire la meilleure utilisation » ajoute le président de la compagnie, Alain Bossé.
Ce nouvel aménagement est le plus important projet de la compagnie jusqu’ici. « C’est un investissement majeur, c’est un investissement à plus de 25 millions de dollars. Ça fait quand même plusieurs années qu’on planifiait ça » a confié Alain Bossé.
Cette nouvelle usine automatisée permettra à cette entreprise forestière d’opérer plus rapidement en accélérant la productivité de ces chaînes de sciage. « Ça va servir à le rentrer, à le trier, on va le passer dans le scanner aux rayons X pour voir vraiment jusqu’à l’intérieur du billot et qu’est-ce qui est bon» expose Simon Bergeron.
« Ce qu’on prétend avec cette usine-là c’est qu’on peut produire trois quarts du travail en deux quarts du travail» raconte le président.
En plus d’utiliser de nouvelles technologies, les installations auront besoin de peu de main-d’œuvre. Un virage essentiel dans un contexte de pénurie. « On maximise la ressource avec moins d’employés et une meilleure performance. » annonce le directeur d’usines. « 18 emplois qui étaient nécessaires, seront en moins que ce qu’on a actuellement. On a fait le maximum pour justement remplacer les emplois par les machines automatisées » commente Alain Bossé.
Avec l’augmentation des coûts de production et des matières premières, un retard est observé dans les échéanciers, mais la compagnie espère que la nouvelle usine sera opérationnelle dès cet été. « Bien sûr avec les problèmes de chaînes d’approvisionnement on a eu du retard, on est quand même confiant que fin juillet on devrait utiliser cet outil » précise le président.
