Le chauffage des bâtiments municipaux avec cette biomasse était au cœur des discussions. Cette pratique améliore non seulement l’autonomie énergétique des municipalités, mais elle renforce également leur résilience face aux pannes d’électricité prolongées, de plus en plus fréquentes.

Cette méthode de chauffage n’est pas sans inconvénients. Les particules de poussière émises peuvent potentiellement nuire à la santé. Toutefois, Jamal Kazi met en lumière les risques associés à d’autres sources d’énergie, tels que les déversements de mazout, soulignant ainsi l’importance de rechercher des alternatives durables.

Bien que l’installation de systèmes de biomasse puisse être complexe en milieu urbain, elle trouve une légitimité dans des territoires comme le Bas-Saint-Laurent, où la proximité des ressources forestières facilite sa mise en œuvre.

Malgré une technologie considérée comme mature, des défis persistent, notamment en ce qui concerne les coûts d’exploitation et les préoccupations environnementales liées à l’exploitation forestière, des éléments essentiels à considérer.