Elle a dû jongler entre son équipe à Bordeaux, en France et l’équipe canadienne, tout au long de la campagne.

«Une saison assez haute en couleur, je te dirais, niveau club. Des fois je partais avec l’équipe canadienne, je revenais avec mon club et je repartais ensuite je revenais. Ça a demandé quand même beaucoup d’adaptation au niveau personnelle.»

L’athlète de Rivière-du-Loup a su se démarquer avec ces deux formations.

«On a fait de très bons résultats. On s’est rendu en demi-finale, ce qui est une première dans l’histoire du club et c’était des matchs de hauts niveaux qu’on avait en fin de saison. Au niveau national, on a eu des hauts et des bas, c’est un moment d’adaptation pour nous et on a eu des bonnes performances à l’internationale.»

La demi de mêlée fait sa place sur l’équipe nationale, qui participera à la Coupe du Monde, en novembre. Et elle vient de prendre part à un tournoi préparatoire en Nouvelle-Zélande.

«Je fais bien partie du groupe, j’ai été capable de le démontrer sur le terrain, j’aurai aimé avoir plus de temps de jeu, mais comme je suis arrivé en retard et j’ai manqué des parties. Cependant, le dernier match, ça été une bonne rencontrer et j’ai amené un bon dynamisme.»

L’ancienne joueuse des Guerriers était loin de se douter qu’elle représenterait son pays à une compétition aussi prestigieuse.

«J’ai appris le rugby seulement à 17 ans, son existence carrément. En secondaire 3, quand j’ai commencé le football, je n’avais aucune idée que je serais ici, mais je savais que toutes les expériences que j’allais chercher, ça ferait en sorte que j’allais devenir un athlète et me développer dans un sport.»

Justine Pelletier a atteint son rêve et elle le prouve sur un terrain, chaque année, quelque part en France ou en Nouvelle-Zélande.