« Il faut empêcher d’autres RPA de mettre la clé sous la porte », indique-t-il.

Comme ses confrères dans Charlevoix, le maire Cauchon s’inquiète de l’état de la situation dans les petites RPA toujours actives dans la région et au Québec. Dans les dernières 24h, l’homme a rencontré la députée provinciale, Kariane Bourassa et le PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Guy Thibodeau, à ce sujet.

« M. Thibodeau est d’accord sur tout avec l’idée de dire qu’il faut trouver des pistes de solutions. Il faut surtout voir si on a des règlements à améliorer ou apporter d’autres choses au niveau gouvernemental. Je pense que mon idée n’est pas nécessairement mauvaise », dit-il.

Quelle est cette idée proposée ? L’élu suggère l’implantation des résidences privées pour aînés dans la structure de la Société d’habitation du Québec. Les RPA pourraient par exemple être encadrés comme des HLM, croit-il.

« Cela a été créé pour des personnes à bas revenu et les personnes âgées en vieillissant sont également des bas salariés », note l’homme.

Selon lui, cette restructuration permettrait à ces milieux de vie d’être viable à long terme. Les municipalités pourraient également soutenir les RPA à un certain niveau.

« Je pense que ce changement viendrait alléger beaucoup de choses et beaucoup de monde. Le gouvernement serait là et le CIUSSS continuerait à travailler avec eux quand même », explique Luc Cauchon

Luc Cauchon est conscient que ce travail peut prendre plusieurs années. Or, l’homme, qui s’est impliqué à la résidence des patriotes de Clermont dans le passé, tient à offrir son aide pour l’avenir de nos aînés.

« Je ne vous cacherai pas qu’éventuellement il y aura possiblement plus de personnes âgées dans notre région que de travailleurs », mentionne-t-il.

D’autres élus de la région de Charlevoix demandent un soutien de Québec pour la survie de ce type d’hébergement. Voir ici