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Rivière-du-Loup lorgne Saint-Ludger pour sa nouvelle caserne de pompiers

Publié le 9 septembre 2019 à 22:58, modifié le 11 septembre 2019 à 10:50

Par: CIMTCHAU

La Ville de Rivière-du-Loup a finalement dévoilé lundi soir qu’elle convoite un terrain situé dans le quartier Saint-Ludger pour y ériger sa nouvelle caserne incendie.

Les élus avaient éveillé les soupçons en juillet dernier lorsqu’ils ont confirmé être en négociation avec le propriétaire des terrains situés aux angles des rues Témiscouata et des Cheminots.

Les arguments en la faveur de cet emplacement ont été présentés lors d’une assemblée publique de consultation, en début de séance du conseil municipal.

Pour le directeur du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup (SSIRDL), le terrain « n’est pas la meilleure solution, mais représente l’option avec le moins de contraintes. »

« Nous avons fait l’inventaire des terrains ayant une superficie d’au moins 5000 mètres carrés, cartographié nos interventions, même évalué le lieu de résidence de nos pompiers pour l’équipage du deuxième camion. Le terrain où se trouvent en ce moment les autobus de l’entreprise de transport Camille Mailloux est celui qui représente le plus d’avantages », soutient Éric Bérubé.

La nouvelle caserne serait ainsi à 1,5 km à vol d’oiseau de l’actuel édifice Rosaire-Gendron. La Ville a adopté un second projet de règlement ce soir afin de modifier le règlement de zonage pour agrandir la superficie commerciale dans ce secteur pour y permettre l’installation d’une caserne de pompier, tout en permettant de conserver l’entreprise actuelle sur le site. Cette modification viendrait par ailleurs réduire la superficie de la zone résidentielle donnant sur la rue Beaulieu.

Opposition

De la poignée de citoyens qui se sont présentés au micro pour formuler des commentaires, aucun n’a vu le choix de ce nouvel emplacement d’un bon œil.

Certains craignent que le temps d’intervention des pompiers soit allongé, notamment à cause du pont d’Amours et de l’éloignement de la caserne du centre-ville. Des résidents du quartier adjacent sont préoccupés par la quiétude des lieux qui risque d’être perturbée, ainsi que par la dévaluation de la valeur de leur maison.

La Ville procédera à un processus d’approbation référendaire avant d’aller de l’avant avec ce projet. « Si les citoyens disent non, il faut savoir que les pompiers devront rester dans l’édifice Rosaire-Gendron et qu’il faudra éventuellement le rénover aux coûts de 9,2 M$, soit environ 3 M$ de plus qu’un projet de construction neuve », a fait valoir la mairesse, Sylvie Vignet.