Québec n’a pas pris de temps à entrer dans la danse. Le gouvernement néo-brunswickois a pris aussi cette décision aujourd’hui. Comme d’autres villes, Rivière-du-Loup a fait de même pour ses employés.

Les établissements de santé et d’éducation ont tous reçu la même directive de Québec, que ce soit les CISSS, les centres de services scolaires ou les cégeps. TikTok doit être banni sur les appareils mobiles, que ce soit les téléphones portables ou les tablettes, utilisés pour le travail.

« On a simplement exécuté la consigne de désactiver l’application sur les mobiles qui appartiennent au cégep (…) donc tablettes et téléphones qui appartiennent au gouvernement (…) mais il n’y a pas nécessairement d’enjeux de sécurité pour les ordinateurs de bureau », indique Jérémie Bouchard, le responsable des communications du Cégep de Rivière-du-Loup.

Malgré tout, l’établissement collégial compte nourrir son compte TikTok à partir d’un ordinateur fixe. Il faut dire que l’application est particulièrement populaire auprès des jeunes.

Dans Charlevoix, la Ville de Baie-Saint-Paul suit également le mouvement initié par Ottawa. Selon le maire, Michael Pilote, une consigne sera remise prochainement aux employés.

«Moins d’une vingtaine de téléphones pourraient être concernés. Nous souhaitons également être prudents à la suite des décisions des instances gouvernementales », explique l’élu.

Plusieurs autres municipalités sont en réflexion. Edmundston, L’Islet et Saint-Antonin se pencheront sur le sujet dans les prochaines semaines.

Mais Trois-Pistoles et La Pocatière ne comptent pas interdire à leurs employés d’utiliser l’application.

La saga entourant l’application chinoise et les risques qu’elle comporte pour la sécurité des renseignements personnels n’est donc pas terminée. Un dossier à suivre.