La Santé publique va laisser tomber les restrictions liées au nombre de personnes qui peuvent être admises dans les bars et restaurants. Le nombre de clients par table sera autorisé à 10 personnes maximum ou occupante de trois résidences différentes. Ce qui réjouit les gestionnaires de restaurant de Gaspé.

« On souhaite que ça revienne le plus tôt possible, mais c’est une très bonne nouvelle, avec l’automne, il n’y a plus de terrasses, on vient de démonter nos terrasses aujourd’hui, et c’est à l’intérieur qu’on va servir à la clientèle », débute Martin Legault, gérant de la Brulerie Le Café des Artistes.

L’annonce réjouit également des clients.

« J’ai juste l’impression qu’on va retrouver une vie normale, ça fait juste du bien », lance un client.

« On peut respirer un peu plus, c’est l’fun de voir les commerces rouvrir et de pouvoir profiter comme c’était avant », ajoute un autre client.

Les activités peuvent reprendre leur cours normal, selon le gérant du café des artistes de Gaspé.

« On revient avec nos soirées à partir de la semaine prochaine, c’est en primeur, c’est l’annonce officielle, jeudi-vendredi-samedi soir, on rouvre les soirs on est bien content », annonce Martin Legault.

Une nouvelle qui ne fait pas l’unanimité chez les gestionnaires de bars et restaurants qui espèrent voir d’ici le 1^er novembre prochain d’autres mesures d’assouplissements.

« C’est sûr que les heures d’ouverture c’est un petit plus pour nous autres, mais pour ce qui est des capacités ça ne changera rien dans notre mode de fonctionnement parce qu’on ne peut pas entrer cent personnes puis respecter le un mètre de distanciation », précise Robert Alain, copropriétaire du Bar Le Calverre.

Pour les bars il y a cependant un bémol, avec l’interdiction de la danse et des soirées karaoké.

« On aurait aimé avoir la danse et le karaoké, parce que c’était quelque chose qui était populaire, alors on espère avoir ça prochainement », termine Robert Alain.

Les propriétaires contactés se réjouissent dans l’ensemble des 2h00 supplémentaires octroyées pour la vente d’alcool, mais sont perplexes de perdre l’aide gouvernementale, ne pouvant opérer leurs activités à pleine capacité. Certains se questionnent à savoir s’ils vont appliquer les nouvelles heures de fermeture, d’autres s’ajusteront.