La Ressourcerie BaieVerte est un organisme à un but non lucratif qui a été fondé par une maison d’aide et d’hébergement pour les femmes victimes de violences conjugales. Elle a souligné sa première année dernièrement et le compte est bon, puisque des tonnes de produits ont changé de mains.
« Oui ça marche très bien autant en boutique. On reçoit des dons à chaque jour, on a une clientèle habituée puis on a des nouveaux clients aussi. » s’exclame Noémie Lévesque, agente de liaison et de développement de la Ressourcerie BaieVerte.

Comme toute entité, la ressourcerie n’a pas échappé aux difficultés que rencontre une nouvelle entreprise qui veut s’intégrer dans un marché existant.
« Ça a été des défis, des réseautages. Donc tu sais un défi de se démarquer. Il y a quand même une offre en usagers en Gaspésie. De faire les choses un peu différemment aussi, puis ça je pense que c’est mission accomplie. Les commentaires sont là, des gens qui aiment venir ici.» exprime Noémie Lévesque.

Les tonnes d’articles mis en valeur par la Ressourcerie suivent un cheminement particulier avant d’être remises sur les tablettes. Mais est-ce que la population adhère à ce type de commerce ?
« Pas du tout. », répond un citoyen.
« J’ai pas encore eu l’occasion d’y aller. » souligne une habitante.
« La Ressourcerie BaieVerte est une très belle place pour les personnes qui ont besoin de n’importe quoi mais qui n’ont pas l’argent pour l’acheter neuf. J’y vais des fois, mais c’est très rare, je n’ai pas ma propre auto. Mais si j’aurais ma propre auto, j’irais quelques fois. C’est une belle place pour trouver des aubaines. » raconte un résident.

La Ressourcerie a une vocation particulière. Une partie des profits ramassés est destinée à lutter contre la violence faite aux femmes.
« Aider les femmes fraîchement séparées si je peux dire, ou en voie de séparation à acquérir des articles essentiels pour elles et leurs enfants. L’objectif est de leur changer les idées, de les sortir de leur milieu, mais si ça amène à des compétences plus professionnelles ce serait mission accomplie. » explique Noémie Lévesque.

Nouveauté cette année, l’organisme invite désormais toute la population sans distinction à venir profiter de sa programmation, des ressources et des ateliers qui par le passé étaient essentiellement réservés aux femmes.