Le CISSS rehaussera ses activités aux blocs opératoires jusqu’à un volume de 40% de ses capacités.  Une reprise progressive pour faire en sorte qu’il n’y ait pas un achalandage soudain trop important dans les hôpitaux et pour conserver une marge de manœuvre en matière de ressources. Pour ce qui est des cliniques externes, il était toujours possible de les consulter pour des situations urgentes ou semi-urgentes, mais dès la semaine prochaine, les consultations pour les cas cliniques les plus prioritaires reprendront. Les délais d’attente seront aussi respectés. Les chirurgies oncologiques seront effectuées dans une période de 28 à 58 jours comme ce que recommandent les experts en oncologie. Pour les chirurgies non urgentes, les délais de 6 mois devraient être aussi respectés.

Délais d’attente respectés

Cette reprise des activités ne devrait pas jouer sur la capacité d’accueil des centres hospitaliers de la région.  71 lits pour les hospitalisations dont 10 aux soins intensifs seront toujours disponibles. Une capacité qui a été déterminée en fonction d’une hausse de 17 à 20 cas chaque jour. Le Directeur de la santé publique régional, le Dr Bonnier Viger a mentionné qu’il n’hésiterait pas à demander à Québec de refermer les valves du secteur économique de la région si la moyenne de nouveaux cas grimpait à 20 par jour.