Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Le corps de Kévin Gagné a été retrouvé sans vie jeudi après-midi à La Malbaie. L’homme était porté disparu depuis lundi.

Nouvelles

Relever le défi quasi zéro déchet

Publié le 19 février 2019 à 12:20, modifié le 19 février 2019 à 14:46

Par: CIMTCHAU

Cinq familles de Beresford ont accepté de relever le défi quasi zéro déchet lancé en octobre par l’association zéro déchet Chaleur. Après quatre mois, les familles ont réduit en moyenne leurs déchets de 80% et leur recyclage de 65%.

Les Landry ont réduit leurs déchets de 85% et leur recyclage de 65%. Trois petits sacs, c’est ce que cette famille de quatre produit en un mois.

Dans la maison, on fabrique maintenant certains produits nettoyants et on cuisine de manière à éviter les produits transformés. « Au fur et à mesure que le projet avance, c’est plaisant parce qu’on apprend l’auto-suffisance, on apprend à faire des choses qui nous servent… qui vont nous servir pour le restant de la vie. Et j’espère que les enfants vont poursuivre ça parce que c’est fascinant de pouvoir être autosuffisant »,  explique Isabelle Landry.

En plus de se rendre une fois par mois dans chaque maison participante pour peser les déchets, l’association zéro déchet Chaleur organise des ateliers pour aider les familles. Christophe Courchevel parle de la démarche :

« Et puis on s’est dit ben tiens pourquoi pas faire changer les comportements des gens par le biais de ce défi-là, de leur montrer par des petits trucs, des petites astuces que c’est pas si difficile que ça de baisser la production de ses déchets parce que le meilleur des déchets c’est celui qu’on ne produit pas. »

Il ajoute que si les gens adoptent un tel comportement, l’industrie n’aura pas le choix de suivre la tendance :

« Moi j’aime bien ce terme être un consomm-acteur, on est pas que des consommateurs mais par notre dollar qu’on dépense à l’épicerie ou dans les grands magasins on peut faire bouger les gros industriels, on peut les faire changer de moyens de production, pour qu’ils soient un petit peu plus vertueux. »

Bryan et Isabelle ont dû faire preuve de ténacité pour éviter les emballages plastique puisqu’ils n’habitent pas proche d’une épicerie qui offre beaucoup de produits en vrac. Bryan précise :

« Partout où tu vas c’est des sacs de plastique, c’est des contenants dont tu n’as pas besoin. Même aller à l’épicerie, j’y vais des fois j’oublie mon sac réutilisable, je prends tout ça dans mes bras et je me fais dire : qu’est que c’est ça? Tu ne prends pas de sac? Non, non, c’est correct je n’ai pas besoin de sac. C’est juste des petits tabous comme ça, le monde est pas habitué. »

Les deux enfants sont aussi très investis dans le projet. Avec l’aide de leur enseignante, ils ont présenté à leur classe leurs nouvelles habitudes.

Le défi prendra fin ce printemps mais la famille continuera ses efforts parce que ce projet lui tient à cœur. « Veut, veut pas notre planète de demain va avoir une réflexion sur ce qu’on fait aujourd’hui. Surtout, comme moi j’ai des enfants je veux qu’ils vivent dans une planète qui va être en santé » précise Isabelle.