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Réfugiés ukrainiens : des familles bien intégrées en Gaspésie

Publié le 6 avril 2023 à 09:20, modifié le 6 avril 2023 à 09:20

Par: CIMTCHAU

La guerre en Ukraine a engendré un flux migratoire à travers le monde et certains réfugiés ont trouvé refuge en Gaspésie. Grâce à l’accueil et la générosité d’un bienfaiteur, ils ont réussi à poser un pied à terre. Cette mère qui a fui la guerre il y a presque dix mois s’est vu offrir un logement gratuit. Plus tard, sa fille, son beau-fils et ses petits-enfants ont réussi à la rejoindre.

« Je suis comme chez moi. L’essentiel est que mes enfants presque ont déjà de travail et les petits-enfants sont déjà sous les surveillances à la garderie à l’école. C’est pourquoi je suis très ravie de l’aide et de l’accueil chaleureux des gens qui habitent ici. » confie Lyudmyla Vydryhan, une réfugiée.

Volodymyr Zmazhenko est arrivé au Canada avec sa famille il y a une dizaine d’années. Il fait partie des amis qui ont créé un comité d’urgence pour venir en aide à ses compatriotes.
« C’est incroyable de trouver tellement beaucoup de gens avec bon esprit qui veulent nous aider. On a créé un groupe Solidarité Baie-des-Chaleurs ukrainien dans Facebook puis tous les gens qui veulent participer ils peuvent communiquer toujours poser les questions ou proposer son aide.» exprime Volodymyr Zmazhenko, membre du comité de Solidarité Ukraine – Baie-des-Chaleurs.

Et de l’aide ils en ont bien besoin. Parmi les familles qui ont dû fuir avec leurs enfants, le choc des voyages par avion, par train et par bus a été éprouvant.
« Très fréquemment de se lever partir, partir et partir et les enfants, mes enfants sont vraiment fatigués. Et 2 semaines après être arrivé ici nous avons eu des problèmes pour les endormir et pour aller nous laver.» raconte Pavlo Razvodov, un réfugié.

Hélène qui côtoie la famille Zmazhenko contribue comme bénévole pour le comité d’aide. Elle invite toute la population à faire preuve d’empathie à l’égard des réfugiés.
« Il faut surtout prendre le temps dès que vous rencontrez un Ukrainien, un réfugié en général, c’est d’aller vers eux.» dit Hélène Leclerc, bénévole de la Solidarité Ukraine – Baie-des-Chaleurs.

Pavlo et sa famille ont commencé les cours de francisation. Ils espèrent aussi intégrer convenablement le marché du travail et continuer. Quant à leurs démarches pour devenir résidents permanents, ils le vivent plus difficilement en raison de la lenteur dans le traitement des dossiers.