La coalition déplore plus particulièrement la privatisation croissante du réseau de santé, au détriment des services octroyés en milieu rural. Rappelons que cette réforme se veut un moteur de changement en matière d’accessibilité et d’efficacité.

Le président du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes du Québec, Pier-Luc Bujold, souligne cependant que ce sont les contribuables qui devront assumer les coûts associés à la centralisation et la privatisation de la médecine.

« On estime qu’il y a aura une perte de pouvoir justement des régions à pouvoir prendre des décisions consolidantes adaptées à la population et la dispersion notamment du territoire », affirme-t-il.