« ICI on recycle + c’est une attestation qui permet aux entreprises d’adopter des pratiques d’économie circulaire », explique la présidente-directrice de RECYC-QUÉBEC, Sonia Gagné.

La Tourbière Ouellet et Fils avait mis en  place plusieurs mesures avant même de songer à obtenir la certification de Recyc-Québec. « On avait déjà entrepris des démarches avant que RECYC-QUÉBEC nous l’exige pour embarquer dans un projet qu’on a pour recycler des matières qui s’en vont au dépotoir », affirme le président de la Tourbière Ouellet & Fils Inc. « On a toujours été porté à l’environnement parce que nous plus l’entreprise grossit, plus on émet des gaz à effets de serre donc on essaie de compenser », ajoute-t-il.

Quant à la MRC du Kamouraska, elle s’est entre autres démarquée grâce à son programme de revalorisation du bois implanté dans ses 3 écocentres. Pour l’aider dans ses démarches, elle s’est tournée vers la Co-Eco du Bas-Saint-Laurent.

« C’est revalorisé pour les citoyens qui viennent. Par exemple, un 2 par 4 de 8 pieds qui est plein de clous, on mettait ça dans des conteneurs de matériaux secs et  on envoyait ça dans les centres de tri sauf que maintenant nous ce que l’on fait c’est qu’on enlève les clous et on les remet à la disponibilité du citoyen », explique la directrice générale de Co-Eco (Collectivité écologie BSL)

D’autres entreprises du KRTB ont gravi les échelons de l’attestation qui comporte 4 niveaux.  L’Érablières des Alleghanys de Saint-Pacôme, la Co-éco et la SADC du Kamouraska ont obtenu le plus haut grade, celui d’Élite. Le centre de tri de la Société Via à Rivière-du-Loup et la Régie intermunicipale des déchets du Témiscouata sont quant à elles rendues au second niveau.

Parmi les défis propres aux régions, on retrouve les grandes distances. « Le nombre de km est un facteur donc pour entretenir une bonne communication sur par exemple, moi j’ai telle ressource qui serait disponible est-ce que toi ça t’intéresse de les utiliser», indique  Sonia Gagné.

D’un autre côté, le KRTB se démarque par le dynamisme de sa synergie industrielle. À ce chapitre, la Société d’aide à la collectivité du Kamouraska ( SADC ) organise des activités de symbiose industrielle pour que les déchets de l’un deviennent la ressource de l’autre. «La  symbiose industrielle c’est une synergie alors c’est le nombre d’échanges que les entreprises peuvent faire entre eux pour des bonnes pratiques. Ils peuvent se partager des ressources ils peuvent même se partager du personnel », explique-t-elle.

Avec les défis écologiques actuels souhaitons que de plus en plus d’entreprise et d’organisations de la région soient sensibilisées à l’importance de gérer les matières résiduelles et obtiennent la certification ICI on recycle +.