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Recrutement difficile pour les agriculteurs

Publié le 10 août 2020 à 16:47, modifié le 10 août 2020 à 17:22

Par: CIMTCHAU

Le recrutement n’est pas toujours évident pour les agriculteurs en Gaspésie. En ajoutant la sécheresse des dernières années, l’industrie agricole pourrait être sujette à de grands changements dans les années à venir.

L’absence de travailleurs étrangers complique la tâche aux agriculteurs.

« Ici c’est un travail qui est difficile physiquement, c’est saisonnier puis c’est pas très bien payé. La combinaison de ces trois facteurs là ça fait qu’on est vraiment juste capable de recruter des gens qui sont vraiment passionnés par la job puis  c’est difficile de les garder. », avoue le co-propriétaire des Jardins du Village, Étienne Goyer.

Selon la co-propriétaire de Patasol et présidente du C.A de l’UPA Gaspésie-les Îles, Michèle Poirier, la solution pourrait se trouver du côté du gouvernement.

« Ça prendrait peut-être une aide gouvernementale pour être capable de venir nous aider ou que nos produits aient une plus valeur », estime t-elle.

Le consommateur serait-il prêt à débourser plus pour venir en aide au secteur agricole? selon monsieur Goyer, oui.

« Les consommateurs sont quand même sensibles à la situation et sont prêts à nous soutenir. Il faut juste les faire passer de l’intention à l’action. Cette année avec la crise de la Covid, on voit un gros engouement pour la consommation de produits locaux et je pense que c’est un pas dans la bonne direction »

Des changements dans la façon de faire pourraient survenir plus tôt que tard.

« La sécheresse, ça fait quatre ans qu’elle est là, on fait quoi avec? Il y a déjà l’UPA avec le MAPAQ, on est en train de regarder pour un programme pour les couvertures de sol », nous informe madame Poirier.

Les récoltes ne devraient pas être  influencées par cette année un peu difficile, tant au niveau de la main d’oeuvre que le manque de précipitation.

« On a un petit peu de retard sur certaines cultures probablement dû au manque d’eau justement en mai et en juin, mais là on se rattrape», conclut monsieur Goyer.