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Reconstruction des quais : La survie de l’Isle-aux-Coudres en jeu, estime le maire Dufour

Publié le 28 février 2022 à 17:12, modifié le 28 février 2022 à 17:25

Par: Jérôme Gagnon

Québec souhaite que les municipalités concernées se positionnent. Alors que Baie-Saint-Paul et Les Éboulements attendent les résultats d’une étude, L’Isle-aux-Coudres, elle, a tranché.

Le maire Dufour imagine déjà un quai relié vers Baie-Saint-Paul, plus précisément à Cap-aux-Diable.

«  Selon nos calculs, avec un déménagement des terminaux, on s’en va directement sur le boulevard à Baie-Saint-Paul dans une intervalle de 15 min maximum, contrairement à 45 min présentement », mentionne-t-il.

Vendredi dernier, les trois municipalités concernées par le dossier devaient soumettre leurs préoccupations à la STQ. L’Isle-aux-Coudres est catégorique.

« Cette opportunité que le gouvernement nous offre, c’est primordial, puis c’est majeur pour L’Isle-aux-Coudres. On a perdu 2% de notre population, puis selon les recensements, les études mentionnent que dans 15 ans, on va perdre 25% de notre population », alerte l’homme préoccupé.

Dans sa lettre, le maire nomme 12 raisons du bienfait d’une telle action. Parmi, celles-ci, il considère entre autres une amélioration des services, de la rapidité des soins et de la rétention de la main-d’œuvre.

« Et sur le plan environnemental, ça a été calculé avec le bateau, c’est 8000 tonnes de gaz à effet de serre qui seraient éliminés. C’est la survie de L’Isle-aux-Coudres puis, l’autre bord… ils vont comprendre ça aussi », estime Chrystian Dufour.

À Baie-Saint-Paul, cependant, on demeure sur nos gardes. Des réserves sont émises par la Ville sur le plan environnemental.

« C’est beau d’arriver à Cap-aux-Diables avec le bateau. Or, ce n’est pas sûr, ce n’est pas directement sur la route 362. Il va devoir y avoir un tronçon routier qui va partir du secteur ciblé, puis qui va se rendre sur la route provinciale », explique le maire Michael Pilote.

Même son de cloche à la municipalité des Éboulements. Certains citoyens se manifestent.

« On se rend compte que l’acceptabilité sociale est à considérer peut-être un peu plus que le côté économique. Ce qu’on aimerait, c’est qu’on aille un suivi plus régulier pour répondre à nos questions au fur et à mesure et non pas nous arriver globalement », demande le préfet de la MRC de Charlevoix, Pierre Tremblay.

Les deux municipalités attendront les résultats de l’étude prévue à la fin de l’année 2022 avant de se prononcer sur la question qui aura des conséquences sur Charlevoix très longtemps.