Le soleil brille, la pluie se montre le bout du nez et les récoltes de foin sont abondantes. Un mois après le début de la récolte, l’ensilage est terminé pour la majorité des agriculteurs. Il est maintenant temps de commencer les foins secs.

« Moi, je pense que ça se passe très bien. Il y a du côté nord qui manque d’eau, mais pour la plupart, ça se passe très bien. On a des bonnes récoltes, le foin est de qualité, on a des bonnes fenêtres de fenaison où on peut récolter », a mentionné le président de l’UPA de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Sylvain Arbour.

Quand on se compare, on se console. Les récoltes de l’an dernier ne passeront pas à l’histoire avec les conditions météorologiques instables. Sylvain Harbour a expliqué que les fenêtres de récolte se faisaient peu nombreuses entre autres à cause de la pluie. Même chose pour les fourrages qui étaient  catastrophiques. Bien sûr, c’est venu avec des répercussions. Les coûts de production ont augmenté et plus de supplément a dû être utilisé. Maintenant, les producteurs ne regardent plus en arrière et se réjouissent de la saison 2024.

« L’année passée, on était les deux pieds dans l’eau. On n’avait pas de fenêtre pour récolter vraiment. Ça a été une année catastrophique pour les fourrages. Cette année, on s’encourage », a -t-il indiqué.

Tout le reste de l’année est en jeu lors de la récolte des foins.  Une bonne saison est donc cruciale pour les agriculteurs.

« C’est ton année que tu fais dans deux, trois semaines. C’est ton année entière où tu vas nourrir tes animaux. Si tu n’as pas une bonne récolte, toute l’année va être hypothéquée », a conclu M. Arbour.

Les agriculteurs pourront profiter de cette abondance afin de stocker les inventaires de foin. Sylvain Arbour mentionne que le surplus peut toujours être utilisé, si une saison comme celle de 2023 se reproduisait.