«Au début, je ne comprenais pas. Ça m’a pris quelques jours pour réaliser l’ampleur de ce que j’ai accompli», a expliqué Nathan Ruest Lajoie d’entrée de jeu.

Il est toujours difficile pour Nathan Ruest Lajoie de constater l’exploit qu’il a accompli en remportant les grands honneurs du Ballmaster. Âgé de seulement 23 ans, très rare sont ceux qui parviennent à se démarquer dans leur sport dès un jeune âge. La clé de son succès selon lui, sa force mentale.

«En finale là-bas, il y avait beaucoup de parties à jouer donc même si j’ai connu un début plus lent je suis revenu en force. Dans ma tête, c’était impossible que je perde ce match-là. J’étais super confiant et tout a tourné en ma faveur.  Je pense que juste le fait d’avoir travaillé l’aspect mental de ma partie a fait en sorte que ça l’a payé», a raconté le copropriétaire du Salon de Quilles Témis.

S’il y a une personne en particulier qui peut être fier de Nathan, c’est son grand-père. Michel Ruest a vu son évolution au cours des années. Il a d’ailleurs légué à Nathan et son frère jumeau Cédérick, le Salon de quilles Témis.

«Quand qu’il a fait son dernier lancer, on était à la maison moi et ma femme, on s’est mis à pleurer de façon incompréhensible. Des sentiments de satisfaction et de joie, j’y pense encore et je suis encore ému», a expliqué Michel Ruest.

Le futur s’annonce glorieux pour Ruest Lajoie, qui est parvenu l’automne dernier à se classer pour le US Open et qui fait partie pour une deuxième année de l’équipe canadienne de quilles. Il devient peu à peu un modèle pour les jeunes quilleurs à l’échelle nationale.

«Je prends plaisir à mettre mon sport sur la carte. Je prends beaucoup de satisfaction dans tout cela et le but c’est juste de continuer», a-t-il ajouté.

D’importants commanditaires font maintenant appel à lui. Il devrait donc être en mesure de participer à plusieurs tournois professionnels au cours des prochains mois.