Les forts vents de vendredi ont fragilisé la structure. Le bâtiment est demeuré sous surveillance toute la nuit par les services d’urgence. Des ingénieurs ont inspecté la structure samedi matin.

Si la structure a tenu le coup, on pouvait voir de l’extérieur samedi les dégâts causés par les rafales. Le haut de certaines fenêtres s’est déchaussé. Une partie du recouvrement d’aluminium est froissé. Des arpenteurs-géomètres ont pu déterminer que la tour du clocher a bougé de 71 cm.

C’est la deuxième fois en deux ans que les vents menacent de faire tomber le clocher. La bonne nouvelle, c’est que les réparations effectuées en 2017 ont tenu le coup. Mais les dommages sont plus importants cette fois-ci.

« Ça a cassé, ça a levé, puis ça n’a pas redescendu à sa place. Selon les ingénieurs, les travaux doivent être fait avant l’hiver, avant Noël. Et le temps presse, car la structure est fragile », explique Hubert Lafortune, le président de la Fabrique de la Paroisse Saint-Patrice.

L’équipe d’ingénieurs est de retour sur place ce matin. Le clocher de l’église sera attaché pour le solidifier de manière temporaire le temps de faire une évaluation plus poussée. La Fabrique a déjà avisé ses assurances. Elle attendra le rapport des ingénieurs avant de prendre une décision, probablement d’ici une semaine. La facture des réparations avait avoisiné les 45 000 $ lors de l’incident en 2017.