Le président du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, Denis Bertin, souligne les réussites du projet pilote : « On avait réussi à maintenir à l’emploi des travailleurs en fin de carrière plus longtemps. Avec le travail rémunéré à l’heure, on avait réussi à n’en garder. On avait réussi aussi à inciter des jeunes à s’intégrer. »

Cependant, malgré les succès indéniables du projet, l’avenir de la sylviculture dans la région du Bas-Saint-Laurent est incertain ne comptant seulement qu’une centaine de travailleurs.

Le directeur général du regroupement forestier du Grand-Portage, David Chouinard, exprime sa préoccupation quant aux répercussions sur la faune et la production forestière en cas de négligence des pratiques de gestion. Il met en garde : « Si on ne jardine pas nos forêts, c’est comme un jardin, la production est beaucoup moins élevée. On parle de captation de carbone si on a fait plus de reboisement, on diminue notre captation de carbone. »

Plusieurs groupes forestiers appellent la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, à reconsidérer sa décision afin de garantir la durabilité des forêts québécoises et de soutenir les travailleurs forestiers du Bas-Saint-Laurent.