« J’avais mal au ventre, ça n’arrêtait pas. C’était de pire en pire. Je ne me sentais vraiment pas bien, donc j’ai été consulté un médecin. » d’expliquer, Pier-Luc Saucier.

Si les symptômes sont souvent évidents et récurrents, il arrive parfois qu’ils soient bien différents.

« Moi, j’éliminais trop. Je mangeais, j’éliminais trop. J’ai ressenti de la fatigue, de la fatigue générale. J’avais mal dans les articulations. J’avais seulement qu’à me toucher à la peau et c’était comme si ça brûlait. » de spécifier Magella Vie, diagnostiquée il y a 5 ans.

Mais que l’on ait 24 ou 63 ans, ce n’est qu’après confirmation de l’intolérance que le quotidien change réellement.

« Ils m’ont fait rencontrer une nutritionniste puis après ça, bien j’ai eu des consultations et ils m’ont expliqué comment faire. » d’ajouter Pier-Luc.

« Faut que tu surveilles ta nourriture constamment; tout ce que tu achètes. Il ne faut pas que tu achètes tout ce qui touche le blé, les céréales, les sauces, les pâtes alimentaires, le pain. Je ne peux pas me permettre de tricher, ma nourriture est vraiment contrôlée. » explique Mme Viel.

Et malgré toutes ces restrictions, il est tout de même possible de bien vivre…autrement!

« Bien ça changé mon alimentation c’est sûr, mais depuis que j’ai changé…Je me sens mieux, j’ai moins mal au ventre et je suis capable de plus faire mes journées aussi. » de commenter le jeune homme.

« Pour faire rire bien souvent les gens, je dis que je suis condamnée à l’excellence. Non, sérieux, j’apprécie vraiment ma nouvelle condition. Je n’ai pas le choix de l’accepter. » de conclure, sur une note positive, Magella Viel.