Dans les derniers mois les fermetures de certaines unités se sont multipliées dans le nord de la province. Plus qu’un véritable manque de personnel, ce serait un manque d’écoute du personnel médical et une centralisation du pouvoir décisionnel qui serait responsable selon Dr. Hubert Dupuis, le président et porte-parole d’Égalité santé en français.

« C’est un manque de gestion. C’est un problème de compétence de gestion.  On devrait faire enquête, qu’est-ce qui est arrivé ? Pourquoi c’est arrivé ? Pourquoi on a pas été à l’écoute, pourquoi les gestionnaires n’étaient pas à l’écoute ? Moi je pense que ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est le système en place qui ne fonctionne pas, » explique le Dr. Dupuis.

Des solutions auraient pu être mises en place, comme le déplacement temporaire de personnel vers les centres prioritaires: « C’est dû à la structure, gestion que M. Lanteigne a mise en place depuis son arrivée. Ça fait à peu près trois ans, au-delà de trois ans que ça existe et sa structure qui est centralisée et régionalisée et puis maintenant les patientes et leur bébé souffrent. »

Selon Hubert Dupuis, la gestionnaire des soins obstétricaux et néonataux au centre hospitalier Chaleur à Bathurst aurait perdu son poste récemment, ce qui montrerait que la mauvaise gestion est en cause dans cette situation. Le Réseau de santé Vitalité nie cette affirmation et indique que la gestionnaire est en place depuis quelque temps. Le réseau n’était par ailleurs pas disponible pour commenter le dossier aujourd’hui mais a toutefois réitéré son intention de rouvrir l’unité de soins obstétriques le 4 février.